La banque d’affaires américaine Citibank note que le temps commence à manquer pour le Liban en raison de la crise économique.

Cependant, en cas d’accord avec le Fonds Monétaire International, la dette publique pourrait se retrouver en dessous des 100 % dès 2025. Ce scénario pourrait s’avérer possible en cas de décote ou haircut de 65 % des montants des obligations internationales ou eurobonds et de 20 % des obligations locales où sont inclus les bons du trésor.

La diminution du pourcentage de la décote sur les obligations locales est rendue possible par la dévaluation de la monnaie libanaise qui a eu lieu ces derniers mois. Pour rappel, la monnaie locale a perdu plus de 80% de sa valeur sur un an.

Il est également attendue, note la publication, que l’unification des différents taux de change puisse réduire le taux d’inflation. La banque estime cependant que le taux de change atteindra la parité de 8300 livres libanaise pour un dollar fin 2024.

Le déficit de la balance primaire devrait également s’améliorer grâce aux mesures mises en place et préconisé par le fonds monétaire international.

Même si la hausse du déficit de la balance primaire qui me semble inévitable en raison du coût de la reconstruction suite à l’explosion du port de Beyrouth, le programme du FMI pourrait prévoir une augmentation des revenus liés aux taxes. Cependant, en raison des faiblesses de l’État dans la collection des taxes actuelles, la priorité absolue pourrait déjà être de rendre la collecte des taxes déjà existantes plus efficace au lieu de les augmenter.

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