Lors d’une réunion interministérielle, le ministre de l’économie Amin Salam a indiqué que ses services, accompagnés par les forces de sécurité intérieure ont découvert, lors des perquisitions de stations essence cette semaine après que ces dernières ont fermé leurs pompes dans l’attente d’une hausse importante des prix, d’importants stocks de fioul, estimés à plusieurs milliers de tonnes, achetés par ces derniers au prix de 40 000 LL le bidon sans donner plus de précisions.
Ce prix correspondait à la période durant laquelle les carburants étaient encore subventionnés par la Banque du Liban qui a cessé cette politique, officiellement faute de réserves monétaires suffisantes, en septembre 2022 après plusieurs mois durant lesquels la banque centrale peinait à accorder les lignes de crédit nécessaires à l’importation de fioul. Les autorités libanaises d’alors avaient déjà accusés les importateurs et les stations essence à l’époque de stocker d’importantes quantités en vue de les écouler une fois les subventions levées.
Ces stocks seraient actuellement revendus à plus de 400 000 LL permettant à ces derniers
