Le Palais de Justice de la ville de Beyrouth.
Le Palais de Justice de la ville de Beyrouth.

Après la non-comparution de l’ancien ministre des transports Youssef Fenianos devant le juge Tarek Bitar en charge de l’enquête portant sur l’explosion de 2700 tonnes de nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth, les familles des victimes ont vivement réagi, avec une manifestation organisée devant le Palais de Justice de la capitale.

En ligne de mire, l’ancien ministre Youssef Fenianos, mais également le procureur général de la république, le juge Ghassan Oweidat dont le comportement serait suspect indique le porte parole des manifestants, Ibrahim Hoteit. Ce dernier avait déjà fait part par le passé de menace visant les familles des victimes.

Il accuse ainsi le procureur de la république de ne pas les soutenir comme l’exige son rôle mais même libère des personnes impliquées dans le dossier.

Ibrahim Hoteit appelle par conséquent le procureur de la république – par ailleurs beau-frère de l’ancien ministre des travaux public, Ghazi Zoaiter, qui figure sur le banc des accusé – à se voir être retiré du dossier, notant également que son collaborateur direct, le juge Ghassan Khoury est également lié à un suspect.

Réagissant également au mandat d’arrêt publié par contumace par le juge Tarek Bitar, le dirigeant du mouvement Marada, Sleiman Frangieh a notifié son soutien à ce dernier via Twitter.

Avec la publication de la nouvelle du mandat d’arrêt contre le ministre Youssef Fenianos, nous confirmons que nous le soutenons pour se défendre, et à juste titre, dans les lois en vigueur

Sleimen Franjieh

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