Face aux critiques le visant, le général Othman obtient les félicitation du ministre de l’intérieur

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Face aux critiques le visant dans le cadre de l’Affaire Riad Salamé concernant la non-mise en application d’un mandat d’amené de la procureur du Mont Liban visant le gouverneur de la Banque du Liban mais également concernant la non-mise en application du mandat d’arrêt publié par le juge Tarek Bitar concernant l’ancien ministre des finances Ali Hassan Khalil faisant l’objet d’une mise en en accusation pour homicide involontaire et négligence criminelle dans le cadre de l’affaire de l’explosion du port de Beyrouth, le commandant des Forces de Sécurité Intérieure obtient les félicitations du ministre de l’intérieur Bassam Mawlawi.

Pour rappel, suite à la plainte de la procureur du Mont Liban pour obstruction à la justice, le général Othman, considéré comme proche de l’ancien premier ministre Saad Hariri, a également obtenu le soutien du premier ministre Najib Mikati suite à l’intervention de la député Bahia Hariri. Celle-ci avait demandé au premier ministre d’écarter la plainte.

Depuis, les Forces de Sécurité intérieure multiplient les opérations visant notamment à démanteler les réseaux de trafic de drogue à destination de l’Arabie saoudite et les réseaux d’espionnage israéliens. Parallèlement, les FSI annoncent aujourd’hui l’arrestation d’un réseau terroriste takfiri de nationalités palestiniennes qui recrute des jeunes pour mener de grandes opérations explosives avec des ceintures explosives qui auraient pu faire de nombreuses victimes, selon le ministre de l’intérieur.

Bassam Mawlawi juge ainsi que “les forces de sécurité intérieure sont les héros de cette opération”, avant de souligner leur importance dans le cadre de la sécurité de la population.

Si certaines sources soulignent que les Forces de Sécurité Intérieure accomplissent leur mission dans le cadre de la lutte contre la drogue ou contre les réseaux d’espionnages, elles manquent à leur devoir concernant la lutte contre la corruption en raison de liens étroits avec certains partis politiques, ce qui est actuellement une condition critique pour l’obtention de l’aide internationale dont le Liban a pourtant besoin face à la crise économique qu’il traverse.

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