Le représentant des sociétés distributrices de carburants Fadi Abou Chakra a accusé la Banque du Liban d’être à l’origine de la hausse actuelle des prix des carburants localement alors que le prix du pétrole a entamé une décrue sur les marchés mondiaux.

Il accuse ainsi, dans une dépêche publiée par l’Agence Nationale d’Information, la BdL d’avoir augmenté de 19 000 LL à 19 500 LL la parité utilisée par les sociétés importatrices de pétrole avant de s’interroger sur les bénéficiaires du marché noir.

Pour rappel, la Banque du Liban avait indiqué, la semaine dernière, financer 90% des devises étrangères nécessaires aux importations de carburants contre 100% précédemment, forçant les entreprises importatrices à se tourner vers le marché noir. Cette pression supplémentaire sur le marché noir a induit un nouveau dérapage de l’ livre libanaise face au dollar.

Fadi Abou Chakra indique que le salaire minimum est désormais égal au prix de 2 bidons de 20 litres d’essence. Cette hausse pourrait notamment aggraver les conditions sociales et économiques de nombreuses personnes en raison de l’arrivée de l’hiver d’une part mais également en raison de l’absence du programme d’aide aux populations les plus vulnérables face à la crise.

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