Alors que le Liban célèbre aujourd’hui la fête des Mères, le Ministre des Affaires Etrangères, Gébran Bassil, a proposé en Conseil des Ministres, une réforme de la clause de nationalité permettant aux épouses de ressortissants étrangères de permettre à leurs enfants d’hériter de celle-ci à l’exception de certains pays voisins et notamment les couples libano-palestiniens et syriens.

Cette réforme sera présentée ce mercredi en Conseil des Ministres. Il s’agira notamment d’amender une loi datant de 1925 concernant le code de la nationalité.

A ce sujet, le Liban, rappelle le Ministre des AF, réclame le droit au retour des réfugiés palestiniens et syriens et estime que les mesures de restriction doivent permettre de préserver l’identité libanaise. Le Ministre a également indiqué être favorable à ce que les époux de ces pays ne puissent plus transmettre leurs nationalités libanaises au nom de l’égalité entre hommes et femmes.

Cette réforme, détaillée au cours d’une conférence permettra au Liban de respecter sa constitution stipulant l’égalité entre ses ressortissants et les accords internationaux et notamment celui signé par le pays des cèdres concernant l’élimination de toute forme de discrimination à l’encontre des femmes.

Pour rappel, à l’heure actuelle, la nationalité libanaise ne peut être accordée que par le père.

Parmi les autres projets de réformes, les femmes des descendants de la diaspora libanaise pourraient également faire hériter de la nationalité libanaise.

Gébran Bassil a estimé que la présentation de ce projet de loi intervient certes à 46 jours des élections législatives et a appelé à une pression électorale pour permettre son adoption avant la tenue de celles-ci.

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