Lors d’une interview télévisée, le président du courant patriotique libre, Gébran Bassil a fortement critiqué le président de la chambre des députés, Nabih Berri, l’accusant d’avoir entravé l’action du président de la république, le général Michel Aoun. Il a également réfuté d’annoncer sa candidature à la présidentielle d’octobre 2022 et estimé que la formation d’un nouveau cabinet n’est pas lié à l’appel téléphonique entre le président français Emmanuel Macron et son homologue iranien Ebrahim Raisi.

Selon lui, le président de la chambre, appuyé par le courant du futur aurait ainsi tenté d’écarter tout président de la république fort entre 1990 et 2005. Le retour du général Aoun en 2005 ne convenait aussi pas à leurs intérêts ni au système mis en place par Nabih Berri qui l’aurait ainsi écarté jusqu’en 2009, jusqu’à ce que ce dernier ne devienne incontournable.

Il cherche toujours une couverture chrétienne à utiliser comme front et leur souci est d’étrangler le président fort et le partenaire fort qui ne répond pas à leurs demandes

Depuis, le Président de la chambre aurait indiqué qu’il ne laissera pas Aoun gouverner, cela signifie qu’il a la capacité d’entraver et qu’il est en charge des choses, note Gébran Bassil.

Sur les ondes de la chaine Alaraby TV, Gébran Bassil a ainsi estimé que la composition du gouvernement Mikati III respectait les équilibres confessionnels et politiques au Liban.

Revenant sur le dossier de l’électricité publique, Gébran Bassil note que si le plan approuvé en 2010 avait été mis en oeuvre, une grande partie de la crise actuelle aurait pu être évitée. Aussi, certains souhaiteraient priver les libanais de carburants, accuse le dirigeant du CPL qui estime que la population a le droit obtenir des carburants de n’importe qui en réponse à une question portant sur l’importation de fioul d’iran.

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