L’activiste et entrepreuneur libanais Hikmat A. Abou Zeid a signé son nouvel ouvrage intitulé “La Révolution Institutionnelle au Liban”, lors d’une cérémonie tenue à l’ambassade du Liban en France, une initiative signée “Rami Adwan”, ambassadeur du Liban en France.

 La cérémonie a réuni des figures académiques, des juristes, activistes et journalistes Libanais et francais, sensibles à la cause du Liban.

Dans son introduction, l’auteur écrit : « Ma vision du Liban repose tout d’abord sur son rôle géopolitique de disciple de la paix. Cela constitue, le point de départ de cette « révolution institutionnelle ».

Abou Zeid ajoute dans son discours: « Ce livre est une simple initiative pour passer en revue les étapes de la formation institutionnelle du Liban, en examinant la pratique administrative, souvent définie par des considérations politiques.  L’auteur appelle à apprendre de l’expérience administrative de l’État français, qui, depuis les années 80, avec le président François Mitterrand, a cherché à pousser le système administratif vers une décentralisation, assurant un développement économique et social équitable».

A son tour, l’Ambassadeur Adwan a affirmé que « les Libanais ont conquis le monde avec leur culture et leur savoir-faire dans tous les secteurs». «Aujourd’hui, tous les Libanais sont invités à unir leurs forces, pour sauver leur pays, qui expérimente malheureusement, une tourmente économique et politique sans précédent». Militer relève de donc de toutes les professions. 

«Le livre de Hikmat représente une opportunité de réflexion afin de contribuer au dialogue et au débat national dont notre pays a urgemment besoin. »

La préface du livre a été élégamment rédigée par l’ancien ministre de l’Intérieur et des Municipalités, Dr. Ziyad Baroud: 

« Rien n’est comparable à un livre qui encourage le dialogue et le débat, au service du progrès dans la paix. Le livre de Hikmat Abou Zeid est une invitation à comprendre, tout d’abord l’histoire institutionnelle du Liban, avant de dénoncer la pratique de gouvernance d’un État central décadent, pour enfin donner espoir en imaginant un Liban décentralisé» dit-il.

Un film de 4 minutes fut projeté après les discours, afin de relater, d’une manière simplifiée, un diagnostic rapide mais tangible, de l’essence du problème de gouvernance qui a marqué le Liban post Taef, avant d’expliquer les objectifs et les avantages de la décentralisation, ainsi que son impact positif sur la vie quotidienne des citoyens. 

Et pour rendre cette adoption plus proche de la réalité, l’auteur dresse une étude comparative avec l’histoire institutionnelle et administrative de l’Allemagne, l’Italie, la France, la Croatie et la Tunisie.

Abou Zeid nous offre 300 pages passionnantes, dans la mesure où ils revisitent l’histoire du Liban en se retournant vers l’avenir à travers des propositions prometteuses.

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