Le quotidien Al Akhbar note dans ses colonnes que la crise entre la présidence de la république et Ein Tineh, siège de la présidence de la chambre se fait de plus en plus visible notamment concernant la date des prochaines élections législatives.

Ainsi, la signature du président de la république, le général Michel Aoun, pour convoquer le collège électoral reste nécessaire. Ce dernier souhaiterait la tenue du scrutin entre le 8 et le 15 mai, ce que refuse le président de la chambre qui avait fait voter une loi appelant à l’organisation du scrutin le 27 mars prochain. Pour rappel, le mandat de la chambre s’achève le 21 mai, alors que le conseil constitutionnel examine un recours présenté devant lui.

Selon le quotidien, le différent entre les 2 hommes serait apparu dès le 16 octobre 2016 et serait allé crescendo jusqu’à l’affaire de l’explosion du port de Beyrouth. Aucune session du gouvernement Mikati III n’est ainsi prévue jusqu’à la récusation du juge Tarek Bitar qui a mis en examen plusieurs proches de Nabih Berri suite à l’annonce du boycott du gouvernement par les ministres Amal et Hezbollah.

L’autre polémique entre les 2 hommes concerne le quorum nécessaire pour l’approbation des lois. Ainsi le recours présenté devant le conseil constitutionnel devrait porter sur le débat concernant la question, entre le président de la république qui estime que ce dernier est de 65 députés et le président de la chambre qui estime que celui-ci a baissé depuis le départ d’une douzaine de parlementaires.

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