Le président de la république, le général Michel Aoun, a réagi à l’annonce de la signature par le nouveau ministre des finances Youssef Khalil de l’audit juricomptable de la Banque du Liban, estimant le processus désormais levé. Cette signature est une étape qualitative dans le processus d’adhésion aux règles de transparence, de lutte contre la corruption, de réforme et de responsabilité, 20 mois après la décision du gouvernement Hassan Diab d’entamer cette procédure.

L’audit financier pénal dans les comptes de la Banque du Liban est la porte de la réforme souhaitée, et il doit s’accompagner d’un plan de redressement et de relance pour rattraper ce qui s’est passé et amorcer la vraie sauvetage que le nouveau gouvernement a pris comme slogan.

Le général Michel Aoun, le 17 septembre 2021

Il s’agit de connaitre, note le chef de l’état, “les causes de l’effondrement économique, financier, social et vivant qui affligent le pays et le peuple, mais ouvre également la voie aux réformes souhaitées, car il répond aux souhaits de la communauté internationale“, note le président de la république qui note par ailleurs avoir toujours été en faveur de cet audit, souhaitant que le nouveau gouvernement poursuive dans cette voie.

L’audit inclura plus tard les institutions publiques, les administrations, les conseils, les fonds et les organismes, en particulier ceux qui se sont méfiés de la performance de leurs responsables au cours des trente dernières années, estime le général Michel Aoun, qui poursuit, indiquant que la dernière année de son mandat sera celle des vrais réformes, jusque là impossibles à mener “en raison de certains acteurs donnant la priorité à leur vie personnelle. intérêts au détriment de l’intérêt public, et la formation d’un système qui a fermé les portes à toute réforme, qui a fourni une protection aux corrompus et aux malfaiteurs.

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