Saad Hariri passant devant le premier ministre Hassan Diab. Crédit Photo: Parlement Libanais
Saad Hariri passant devant le premier ministre Hassan Diab. Crédit Photo: Parlement Libanais

L’approbation de la loi d’amnistie reste toujours sujette à la controverse, les 3 principaux blocs parlementaires chrétiens s’y opposant alors que le mouvement Amal, le Hezbollah et le Courant du Futur soutiennent le texte.
La session parlementaire devrait reprendre à partir de 18 heures.

Le projet de loi appelle à la libération d’islamistes impliqués dans des actes terroristes. Le Courant du Futur, via l’ancien Premier Ministre Saad Hariri estime que “cette libération ne concerne pas les criminels mais des personnes qui auraient été détenus injustement sous le prétexte du terrorisme”.

L’ancien Premier Ministre Najib Mikati a également rejeté ces critiques, estimant que le nouveau texte exclu la libération de personnes ayant du sang sur les mains.

Quant aux députés chrétiens, ils estiment le texte plutôt vague et permettant de libérer des personnes impliquées dans des attaques contre le personnel militaire et sécuritaire. Le député Chamel Roukoz a ainsi estimé que le pardon accordé “aux assassins de soldats libanais est un crime. L’amnistie est un acquittement pour les criminels, une atténuation du crime et une dilution du droit. Nous voulons la justice, c’est la seule solution.” 

Autre polémique, les partis chrétiens souhaiteraient l’inclusion de libanais ayant obtenu la nationalité israélienne après avoir fui suite à la libération du sud Liban en mai 2000. Cette proposition a été rejetée par le Hezbollah et le mouvement Amal qui souhaitent, de leur part, l’inclusion d’individus impliqués dans la culture et le commerce de drogues.

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