Le siège de l'Association des Banques du Liban après l'explosion du Port de Beyrouth. Crédit Photo: Libnanews.com
Le siège de l'Association des Banques du Liban après l'explosion du Port de Beyrouth. Crédit Photo: Libnanews.com

Par un communiqué, l’Association libanaise des déposants a dénoncé le projet de contrôle des capitaux présenté hier devant la commission parlementaire des finances et du budget et le rôle joué par certains partis politiques qui tentent de le faire adopter en évoquant des raisons fallacieuses afin de protéger les banques et non les déposants.

L’organisme a également souligné que certains blocs s’opposent également à ces mesures.

Le communiqué indique que l’adoption de cette loi aujourd’hui est une violation du paragraphe (c) de la constitution libanaise, “qui prévoit l’égalité entre les Libanais.

Les auteurs du communiqué note que ce projet pourrait être satisfaisant s’il avait été précédée par une loi de restitution des fonds transférés à l’étranger par des politiciens et influents sur les comptes et l’application de la loi similaire au reste des comptes,

“Il est donc inacceptable qu’un politicien puisse ensuite transférer son dépôt et le reste du peuple sera humilié aux portes des banques”, estiment les représentants des déposants.

“Cette loi est également une violation du paragraphe (f) de la constitution, qui stipule le droit à la propriété individuelle et d’en disposer quand et comme le propriétaire le souhaite… et que les banques commerciales libanaises ont appliqué des capitaux illégaux contrôle aux déposants pendant 3 ans sans droit. Aujourd’hui, le projet (présenté) donne aux banques un acte d’innocence pour toutes leurs violations sans responsabilité ni censure, et l’État libanais aurait dû publier une déclaration officielle expliquant au peuple libanais où leurs dépôts sont allés”.
Cette loi ne peut être votée sans définir les responsabilités et répartir les pertes sans préjudice des dépôts et unifier le taux de change après que nous ayons 6 taux de change en commençant par le taux officiel, en passant par le taux de 8000, le taux de 12 000 et bientôt 15 000 et le taux de change 31 000 et se terminant par le taux réel qui a dépassé 40 000.
Aussi, aucune loi ne peut être votée au coup par coup, et cette loi doit faire partie d’un panier de solutions intégrées autre que celle proposée par le gouvernement, c’est-à-dire le plan d’annulation des dépôts, conformément aux demandes du FMI afin de préserver certaines positions politiques et d’ignorer le sort des populations. Trouver des solutions pour les déposants de la lire au lieu d’être distraits par des discussions stériles, et avant de vous soumettre l’argent restant des déposants à des contrôles, vous devez mettre un terme au franchissement des frontières et à la contrebande.”

Les auteurs du communiqué notent également que les banques commerciales n’ont pas respecté jusqu’à présent le code de la monnaie et de crédit, ni la loi sur le dollar étudiant, avant de s’interroger sur leur engagement à respecter le nouveau texte qui instaure par son 12ème paragraphe une immunité judiciaire face aux violation déjà commises.

Banks heavily impacted by the economic crisis

Lebanese banks, for their part, are heavily impacted by the economic crisis that Lebanon is going through. This crisis came to light with the famous foreign currency shortages in May 2019, first blamed on logistical problems by the Banque du Liban before finally recognizing that private institutions were facing major liquidity crises. . The ABL then implemented informal capital controls in November 2019.

So far, Lebanese banks generally refuse to allow depositors to freely dispose of their funds.

As early as 2019, many incidents had then broken out in bank branches, with depositors demanding to be able to withdraw their funds, which bank officials refused when the breakdown of losses in the banking sector, estimated at 69 billion dollars, should soon be detailed. according to the Mikati III government, 83 billion dollars according to the previous government, a figure close to that of the IMF and 103 billion dollars according to certain rating agencies.

In total, the top 14 Lebanese banks alone would require an injection of $ 65 billion, well beyond the possibilities of economic aid estimated at $ 26 billion. Also, haircuts on eurobonds or even on part of Lebanese bonds seem to become inevitable, despite the increase in equity on the decision of a circular from the Banque du Liban.

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