Les dépenses par réfugié syrien présent au Liban serait en baisse de 6 % en 2019. Ces dépenses s’établiraient ainsi à 105 $ par mois seulement par personne, indique une étude effectuée conjointement par le Haut-Commissariat des Nations unies en charge des réfugiés, le programme alimentaire mondial et l’Unicef.
Cette étude a été menée auprès de 4 727 foyers de réfugiés syriens dans 26 communes entre le 8 avril et le 3 mai 2019.
Cette baisse serait notamment liée en raison de difficultés à accéder à des ressources financières, alors que le Liban connaît une crise économique majeur et une récession importante de son économie. Le poste de la nourriture représenterait 44 % des dépenses, suivi de la location d’un foyer à hauteur de 15 %, et des dépenses de santé à hauteur de 12 %.
Le prix des locations est estimé de 61 $ par mois pour les structures non permanente jusqu’à 213 $ par mois pour des habitations. 55% des réfugiés syriens dépenseraient moins de 87 $ par personne par mois, soit moins de 3 dollars par jour, alors que le seuil de pauvreté est estimé à 6 USD/Jour.
Au total, 73.5 % des réfugiés syriens vivraient sous le seuil de pauvreté, un chiffre en hausse. Ils n’étaient que 68. 5 % en 2018.
93 % des foyers des réfugiés syriens vivraient en s’endettant. 76 % d’entre eux s’endetteraient ainsi pour acheter de la nourriture.
En moyenne, 84 % des foyers de réfugiés syriens sont endettés hauteur de plus de 200 dollars, 55% à plus de 600 USD. La dette moyenne a cumulée 1 115 dollars en 2019, contre 1 015 USD en 2018.
La dette par individu a atteint 275 USD. Elle est plus élevée en moyenne à Beyrouth (375 USDen moyenne) et au Mont Liban (326 USD).
75% des foyers de réfugiés s’endetteraient pour acheter de la nourriture, 51% pour payer les loyers et 34% pour couvrir des dépenses liées à la santé.