Le gouvernement libanais Hassan Diab a signé un mémorandum d’entente dans le cadre de négociations à venir pour la construction de plusieurs centrales de production d’électricité.

Il s’agit notamment de la compagnie allemande Siemens, de l’américaine General Electric, de la japonaise Mitsubishi et de l’italienne Ansaldo.

Pour rappel, en avril 2019, le gouvernement d’alors avait adopté un plan visant à permettre la fourniture 24 h sur 24 d’électricité à la population libanaise avec la construction de nouvelles centrales et la réhabilitation d’anciennes centrales électriques.

Il s’agira d’augmenter la capacité de production de l’Electricité du Liban qui se monte actuellement à 1900 mégawatt à plus de 3 500 mégawatts dans un premier temps, soit la demande maximale actuelle. L’un des principaux objectif de ce plan – outre le fait d’augmenter la capacité de production – est de diminuer le déficit public causé par l’Electricité du Liban, conformément au plan de sauvetage présenté par le gouvernement. Pour l’heure, l’EDL est subventionnée à hauteur de plus de 2 milliards de dollars, en raison d’un coût de production de 17 cents par kilowatt alors que le prix aux consommateurs est inchangé depuis 1994 et fixé à 9 cents le kilowatt.

Selon ce plan, de nouvelles centrales devraient être construites à Zahrani et de Selaata, Hreisheh alors que celles de Zouk et Jiyeh devraient être d’abord décommissionnées pour laisser place à de nouvelles unités de production.

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