Le Premier Ministre Saad Hariri
L'ancien Premier Ministre Saad Hariri

Le ministre des finances Ali Hassan Khalil a soumis au premier ministre Saad Hariri le projet de budget 2019. Ce dernier devrait prochainement le mettre à l’ordre du jour du conseil des ministres.

Selon le ministre des finances, ce budget est écrit comme réaliste, complet et applicable ne réduit aucune dépense ou n’augmente aucune source de revenus, allusion à une possible augmentation des taxes, comme certaines sources le suggéraient précédemment. Il s’agirait également de réduire le déficit public à moins de 9 % du PIB.

Ainsi, selon Ali Hassan Khalil, il serait conforme aux objectifs fixés par la communauté internationale qui souhaitait une réduction des déficits de 2,5 % par rapport au PIB.

Il s’agira ensuite de réduire les déficits publics de 1 % chaque année durant cinq ans pour se conformer aux engagements pris par le Liban lors de la conférence d’aide économique CEDRE qui s’est déroulée en avril 2018 à Paris. Le pays des cèdres avait alors obtenu près de 11 milliards de dollars principalement sous forme de prêts à taux bonifiés, à condition de se lancer dans un vaste programme de réformes économiques, monétaires et fiscales.

Après approbation du Conseil des ministres, le budget 2019 devrait encore être approuvé par le Parlement.

Une politique d’austérité prévue

Certaines sources médiatiques indiquent que le budget pourrait être soumis au Parlement avant le 31 mai 2019.

Parmi les principaux points que ce budget pourrait comporter, la réduction des subventions allouées à l’électricité du Liban (EDL), récipiendaire de plus de 2 milliards de dollars d’aide annuellement. Le budget prévoit également une augmentation des revenus de l’état via une meilleure collecte des taxes.

Parmi les propositions également discuter, la réduction des retraites des députés, la réduction des retraites des fonctionnaires, la diminution des subventions accordées aux officiers de l’armée libanaise quant à leurs transports, la réduction du nombre de fonctionnaire présents au sein des ambassades libanaises, ou encore la réduction des subventions à certaines O.N.G pourrait provoquer quelques polémiques entre les différents partis politiques.

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