Le siège du ministère des affaires étrangères, le Palais Boustros, a été symboliquement pris par les manifestants. Pour rappel, cet édifice a été largement endommagé par l’explosion du port de Beyrouth.

Ce samedi était prévue une manifestation à 17 heures locales, pour demander le départ de la classe politique accusée de corruption et d’avoir mené le Pays des Cèdres à ces crises multiples, jusqu’à cette dernière crise liée à l’explosion du port de Beyrouth.

Pour l’heure, le ministère de la santé indique que 158 personnes sont décédées, plus de 60 personnes toujours portées disparues et plus de 6 000 personnes ont été blessées selon un bilan toujours provisoire dans l’explosion qui a ravagé le port de Beyrouth et une grande partie de la capitale libanaise.

La piste d’une explosion accidentelle de 2750 tonnes de nitrates d’ammonium saisis en 2014 à bord d’un navire poubelle, le Rhosus battant pavillon moldave, est pour le moment privilégiée par les autorités libanaises. Cette explosion équivaudrait à celle de 600 tonnes de TNT ou encore à un tremblement de terre de 3.3 sur l’échelle de Richter.