La première étape de la rénovation de l’aéroport international de Beyrouth s’est achevée comme prévue ce lundi, avec l’inauguration officielle par les ministres des Transports, Youssef Fenianos, et du Tourisme, Avedis Guidanian.

Il s’agit d’améliorer l’accueil et la sécurité des passagers, avec la restructuration de la zone de vérification des identités par la Sureté Générale et le remplacement de certains comptoirs. Des procédures censées simplifier la vie des voyageurs sont également prévues.

Cette extension de l’aéroport, situé à 9 kilomètres de la capitale, vise à faire passer la capacité d’accueil de l’aéroport de 6 à 10 millions de passager en 2 étapes, puis à 20 millions de passagers d’ici 2030.

La première étape vise à rénover et à améliorer les structures actuelles de l’institution, pour un coût de 18 millions de dollars. Cela inclus, outre la restructuration des procédures de sécurité avec un nombre accru de comptoirs passant de 22 à 34, la mise en place d’un nouveau système de gestion des bagages des passagers et la mise en place de nouvelles infrastructures dont l’installation de nouveaux générateurs, d’un nouveau système de climatisation et de nouvelles passerelles d’accès aux avions. Les passagers de première classe jouiront d’une ligne de passage rapide.
L’aéroport international atteindrait ainsi une capacité de 8 millions de passagers.

La deuxième étape, d’un coût de 500 millions de dollars, portera sa capacité à 10 millions de passagers dans un premier temps puis à 20 millions de passagers d’ici 2030. S’ajoutera alors une nouvelle aile à l’aéroport international. Est prévu dans cette phase, la rénovation de la douane et des hangars destinés aux marchandises qui y transitent, ainsi que les structures des pistes. Également à l’ordre du jour, l’amélioration à l’accès de l’aéroport au public et le développement de nouveaux services aériens afin de générer de nouveaux services financièrement rentables.

Le contrat a été gagné par Dar Al Handasah (Shair&Partners). Les travaux sont menés par la compagnie d’ingénierie Elie Maalouf, sous la surveillance du CDR. Il s’agit d’un des premiers projets bénéficiant du programme d’aide économique intitulé CEDRE. Autre nouveauté, c’est également un des premiers projets menés avec un partenariat entre institutions publiques et privées.

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