Les déclarations du Ministre des AF viennent en échos à la réponse du Premier Ministre Saad Hariri à l’ancien député.

Selon le Premier Ministre, les accusations de corruption faites par Walid Joumblatt visent à déstabiliser l’action gouvernementale. Il faisait allusion aux propos de Walid Joumblatt qui – tout en félicitant le Premier Ministre pour la formation du gouvernement – avait dénoncé les contrats concernant la centrale électrique de Deir Amar et celui du stockage d’hydrocarbures à la société russe Rosneft passés aux derniers jours de l’ancien gouvernement par des ministres proches du CPL.

Selon le Ministre des AF actuellement à Bruxelles, “ces tentative de perturber (le travail du gouvernement) auraient débuté avant sa mise fonction”.

Gébran Bassil indique également que la formation du nouveau cabinet permet l’ouverture d’une nouvelle phase pour diner une chance à ce pays.

Abordant la question de la mise en examen d’un colonel des FSI – le colonel Waël Malaeb- proche de Walid Joumblatt suspendu de ses fonctions par le Commandant des FSI Imad Othman – proche de Saad Hariri – sur fonds d’accusations de corruption, Gébran Bassil a dénoncé les protection politiques dont certains responsables font l’objet: “Si à chaque fois qu’un responsable corrompu est poursuivi, le problème sera décrit comme une attaque contre une secte et son chef, cela signifie que la responsabilité ne visera aucun responsable corrompu”.
Le dirigeant du CPL qui a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille a estimé inacceptable les protections “politiciennes” de quiconque qui soit accusé de détournement de fonds publics.

Sur le dossier du colonel Malaeb, le ministre a indiqué qu’outre lui, plusieurs autres officiers appartenant à des sectes différentes, druzes, chiites, sunnites, maronites et grecques orthodoxes, sont impliqués sans que de telles accusations fassent surface

Le Ministre de l’Industrie Waël Abou Faour monte aux créneaux et s’en prend à Gébran Bassil

Le Ministre de l’Industrie, Waël Abou Faour, proche de Walid Joumblatt, s’en ait pris, au cours d’une conférence de presse organisée lors de la cérémonie de passation des pouvoirs avec son prédécesseur Hussein Al Hajj, au Ministre des Affaires Étrangères, l’accusant d’hérésie et de vouloir exercer une hégémonie sur le Liban.

Il a également accusé la Présidence de la République de ne pas avoir distribué des copies des accords de Taëf, lors de la première réunion du conseil des ministres, une première selon lui.

L’attaque contre l’accord de Taef est évidente et la vengeance contre l’accord de Taef est flagrante. Cela se manifestait principalement dans la règle que le ministre Bassil avait essayé d’introduire et avait été rejetée par nous. Aujourd’hui, nous le rejetons à nouveau. Selon cette règle, tous les quatre ou cinq députés ont le droit de nommer un ministre. D’où vient cette hérésie?

Wael Abou Faour

Il a également accusé Gébran bassil d’avoir 3 représentants sur les 10 chargés de rédiger la déclaration d’intention du prochain gouvernement.

Le Ministre de l’Industrie a conclu en mettant en garde: “
Tous les partis et toutes les forces politiques devraient être égaux au Conseil des ministres, sinon ce système politique ne fonctionnerait pas correctement.”

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