Le président de la république, Le général Michel Aoun aurait proposé de former un gouvernement composé par la majorité parlementaire en raison des retards pris dans la constitution d’un gouvernement d’union nationale, suite à de nombreuses polémiques.

Cette proposition se heurte cependant à l’opposition du premier ministre désigné Saad Hariri, du Hezbollah et du Mouvement Amal, ainsi qu’aux Forces Libanaises et au PSP.

Cette proposition n’est pas cependant obligatoire. Le président de la république estimant cependant que le Liban ne peut rester sans cabinet gouvernemental. Elle viserait donc à rompre la paralysie actuelle des institutions publiques.

Le président de la république s’était déjà exprimé à son retour de l’assemblée générale des Nations Unie qui s’est tenu le mois dernier à New York à ce sujet, estimant que les partis politiques ne souhaitant pas rejoint un gouvernement, ne devraient pas nuire à sa formation et rester en dehors.

La formation actuel du gouvernement est confrontée à la demander des Forces Libanaises d’obtenir cinq ministères, y compris celui de vice-président du conseil, ainsi qu’aux demandes du député druze Walid Joumblatt qui demande obtention de trois postes ministériels afin d’écarter son adversaire Tala Arslan.

Pour rappel, pour qu’un gouvernement puisse entrer en fonction, il lui faudrait gagner un vote de confiance avec une majorité de 65 députés soit la moitié du parlement actuel.

Le Liban reste sans gouvernement depuis les élections législatives du 6 mai 2018 alors qu’on espérait la formation rapide d’un cabinet gouvernemental en charge notamment de restructurer l’économie libanaise confronté à d’immenses défis en raison de la pression provoquée par l’accueil de plus d’un million et demi de réfugiés syriens.

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