Le Liban a connu une avancée timide avec l’entrée dans l’arène politique de plus d’une centaine de femmes candidates aux prochaines élections législatives du 6 mai prochain sur un peu moins de 1000 postulants.

Parmi les postulants, de nombreuses inconnues du grand public mais également des femmes qui ont émergé au cours des années précédentes, à l’image de Paula Yaacoubian qui s’est fait connaitre par son interview, depuis Riyad du Premier Ministre Libanais Saad Hariri que les autorités libanaises considéraient alors mis en résidence surveillée dans le royaume.

Le Liban a également connu certaines avancées législatives, notamment avec l’adoption de différents projets de loi, contre la violence conjugale ou les viols avec l’amendement de l’article 522 du code pénal qui permettait au violeur de voir sa peine être abrogée s’il acceptait d’épouser sa victime ou encore contre les crimes d’honneurs qui ne sont désormais plus considérés comme circonstanciels. Encore faudrait-il appliquer ces lois dans la pratique et non qu’elles ne puissent rester que dans la théorie.

Cependant, il reste encore beaucoup de choses à faire, comme la disparition de tout type de discrimination, notamment dans le domaine du harcèlement sexuel ou moral ou encore l’égalité salariale, les femmes en dépit d’un environnement professionnel de plus en plus féminisé, ne disposant souvent pas des mêmes salaires que leurs collègues masculins.

Le Ministre d’état en charge des affaires féminines, Jean Ogasapian, a indiqué, dans une tribune publiée par le quotidien anglophone DailyStar, que l’administration publique continue à mettre en place une stratégie nationale pour l’égalité des genres notamment dans le monde du travail ou le monde politique citant l’article 7 de la constitution libanaise stipulant que tout citoyen est égal devant la loi sans distinction.

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