Le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme a critiqué hier l’attitude des forces de sécurité et appelé les autorités libanaises à conduire des enquêtes “transparentes” suite aux violences policières.

Les responsables de l’application des lois ont l’obligation de respecter les normes et standards internationaux sur le recours à la force, en particulier les principes de légalité et de proportionnalité

Dans un communiqué, l’agence onusienne dénonce également des arrestations arbitraires, indiquant que parmi les 45 personnes appréhendées le weekend dernier, certains ont été lourdement tabassés par les forces de sécurité durant leurs interrogatoires.

Pour rappel, plus de 480 personnes avaient été blessées ce weekend, dans des affrontements entre manifestants, forces de sécurité et police du parlement.

Nombreux ont été blessés suite à l’utilisation par les forces de sécurité, de balles en caoutchouc, désormais devenu l’objet d’une polémique.

À ce sujet, les forces de sécurité intérieure ont publié hier un communiqué, indiquant que leur usage est permis dans le cas où les manifestations deviennent violentes et cela après plusieurs avertissements. L’agence sécuritaire note que cet usage ne peut se faire uniquement que contre les jambes et les pieds des manifestants à une distance de 10 mètres environ. Il note cependant que certaines balles ont pu être tirées à des distances moins importantes quand des individus tentaient de lancer par exemple des cocktails molotov ou vers d’autres parties du corps que les james. Une enquête à ce sujet aurait été ouverte.

Les FSI indiquent que les munitions utilisées le sont également dans un certain nombre de pays dont la France.

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