Un millier de manifestants environ se sont rassemblés au centre-ville de Beyrouth contre les autorités actuelles et la politique d’austérité qui pourrait être décidée face à la crise économique.

Appelant le Président de la République à démissionner ou encore exprimant leur rejet du Premier Ministre Hassan Diab et la politique monétaire actuelle ainsi que les banques, différents cortèges allant de Verdun ou de la place Sassine se sont rejoints au Centre Ville. Ils appellent à l’organisation d’élections législatives anticipées, sous le slogan “pas de confiance”.

Ils dénoncent aussi la politique monétaire estimant que la faim pourrait advenir au Liban, allusion au retrait de seulement 200 à 300 USD toutes les 2 semaines et le fameux contrôle des capitaux, décidées unilatéralement par les établissements bancaires.

Fait du jour aussi, “la faim est plus dangereuse que le coronavirus” dont le premier cas a été diagnostiqué hier.

Cette information intervient alors que la monnaie locale a été dévaluée de facto de 60% sur les marchés parallèles et que les prix ont augmenté de 40% selon certains rapports au cours des 4 derniers mois. Ils accusent également les autorités et le Fonds Monétaire International de souhaiter l’arrêt des subventions à certains produits de première nécessité comme le pain ou l’essence. Ils estiment ainsi que la privatisations qui pourrait être décidée est le résultat des politiques des autorités passées et actuelles, décrites comme corrompues et dont ils exigent le départ.

Pour rappel, d’importantes manifestations, qui se poursuivent actuellement, ont éclaté sur l’ensemble du territoire libanais, dans la nuit du 17 au 18 octobre.

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