Des blocs parlementaires substantiels et des personnalités sont reconduites à la tête de la gouvernance. Elles sont censées cette fois ci, mettre en marche au parlement et au gouvernement, les concordances décisives afin de répondre d’abord aux faillites multiples. Ce beau monde nous a longtemps indiqué son sens tout relatif des besoins des gens.

Tant de responsables nous parlent depuis une éternité de ces priorités, le dialogue national et le message de la coexistence particulière au Liban.

Néanmoins, le dialogue des chefs en face en face reste illusoire vu que les messages indiqués par les discours semblent suffire à certains décideurs pour favoriser ou interrompre des réactions données.
De brefs énoncés, entendus déjà, veulent faire désormais prévaloir la transparence et la comptabilité des actes. Ceci dit, il s’agira d’informer aussi, les libanais qui paient les dettes de l’état, sur les raisons de ce terrible retard de regard. La baisse des bonnes affaires coïncide avec la faillite des poches et la méfiance extrême des gens. Pour une rare fois, la responsabilité de la situation catastrophique au Liban semble ne plus concerner tel autre ou telle influence étrangère. Nous devenons tacitement, bon gré malgré, responsables de l’état catastrophique du pays. La transparence obligée pour la récupération des avoirs de l’Etat et des sous du citoyen concerne des taxes et des hausses abusives. Des fonctionnaires ont longtemps entendu ce qu’ils veulent et prémuni des incompétences flagrantes par le fait que le responsable fait ce qu’il peut au nom du citoyen!

D’autre part, l’initiative citoyenne initie et défend un langage issu des expériences professionnelles appropriées, crédibles et accessibles de A à Z. Sans vouloir y convenir, les réponses aux urgences de nombreux libanais risquent de demeurer suspendues au partage des parts et aux nouvelles convenances. L’appartenance citoyenne ne se limite pas à des groupes donnés et au respect des valeurs humaines semblables et distinctes. Elle concerne la façon propice à chacun de promouvoir des liens conséquents et des rapports socio-culturels et religieux, interactifs et évolutifs, au service du vivre effectivement ensemble. La pratique de la démocratie concerne toutes celles et tous ceux qui y participent. Le siège de la citoyenneté représente tout citoyen qui soutient des comportements non controversés pour un Etat de droit.

Un nombre restreint de ministères pour une feuille de route strictement fonctionnelle serait-ce un premier point de changement pour  traiter tant d’urgences avec une équipe économique, qualifiée et pragmatique et ce, bien au delà des passages conflictuels?

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