Le Palais Présidentiel de Baabda. Source Photo: Facebook
Le Palais Présidentiel de Baabda. Source Photo: Facebook

Au Liban, la situation semble se compliquer par plusieurs impasses sur le plan de l’élection d’un nouveau président de la république, le mandat du président actuel s’achevant le 31 octobre à minuit et en l’absence de majorité claire au parlement mais également au niveau du gouvernement, le gouvernement actuel étant démissionnaire depuis l’organisation des élections législatives de mai 2022. Des interrogations portent sur sa capacité réelle à obtenir les prérogatives présidentielles en cas de vacance du pouvoir.

La journée d’hier a été ainsi marquée par les déclarations du premier ministre sortant Najib Mikati, également premier ministre désigné et celles du président du Courant Patriotique Libre, le député Gébran Bassil.

Gébran Bassil a ainsi appelé à un dialogue “sérieux”, impliquant notamment le patriarche au niveau de la communauté chrétienne ou encore le président actuel jusqu’à la fin de son mandat.

“Celui qui pense que le gouvernement intérimaire assumera les pouvoirs de la présidence se trompe. C’est une violation de la constitution, qui est un organe constitutionnel qui a perdu sa légitimité”, a ainsi rappelé Gébran Bassil, rappelant ainsi que le cabinet actuel a obtenu la confiance de la précédente chambre et non de l’actuelle issue des élections législatives de mai 2022.

Quant à Najib Mikati, il a estimé indirectement le mandat Aoun déjà achevé, après le déménagement d’une partie des affaires présentes au Palais de Baabda vers la nouvelle résidence de Rabieh. Il a aussi accusé Gébran Bassil “de positions arbitraires, et l’utilisation d’expressions de défi et de provocation.” 

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