Le journal Al Akhbar a annoncée lundi, que les autorités américaines envisageraient d’adopter des sanctions économiques contre des personnalités chrétiennes soutenant le Hezbollah. Seraient notamment dans la mire de Washington des Ministres et des hommes d’affaires proches du Courant Patriotique Libre du Président de la République Libanaise, le Général Michel Aoun, du Parti social nationaliste syrien (PSNS) et des Marada de Sleiman Franjieh.

Selon les sources du quotidien arabophone, les Etats Unis accuseraient ces personnes de faciliter les transactions financières du mouvement chiite. Elles pourraient non seulement viser les opérations financières de ces personnes mais également la possibilité de se rendre à l’étranger.

Pour rappel, Washington considère le Hezbollah comme étant une organisation terroriste. Déjà au moins de juin et de juillet, les responsables américains avaient imposé des sanctions à l’encontre de plusieurs responsables politiques du mouvement chiite, dont, une première, certains élus au Parlement.

Ainsi, le Président du Groupe Parlementaire du Hezbollah, Mohammed Raad et son collègue, le député Amine Cherry ont vu leurs noms inclus sur la liste des personnes visées par Washington. Egalement visé par ces sanctions, un responsable sécuritaire du groupe politique chiite, Chafic Safa. Ces sanctions ont été dénoncées par les autorités libanaises. Le Président de la Chambre a ainsi estimé qu’elles constituaient une attaque contre le Liban et ses institutions.

Pour plus de précisions

Pour rappel, lors de sa visite au Liban en mars 2019, le secrétaire d’état américain aux affaires étrangères, Mike Pompeo avait accusé le Hezbollah, de mettre le Liban sur la ligne de front de l’Iran. Il a indiqué que les USA utiliseront tous les moyens « pacifiques » pour contrer l’influence du Hezbollah et de l’Iran. Des responsables américains avaient indiqué vouloir diminuer l’influence politique du mouvement chiite au Liban.

Le scénario de sanctions économiques visant des personnalités de partis alliées au Hezbollah sont évoquées depuis un certain temps, dans le cadre de cette lutte qu’a entrepris les USA contre le mouvement chiite.

Les relations entre l’Iran et les Etats Unis se sont dégradés avec l’arrivée au pouvoir du Président Américain Donald Trump.

Par ailleurs, le Ministre des AF, président du CPL, Gébran Bassil, avait également critiqué Washington pour avoir reconnu la souveraineté d’Israël sur Jérusalem, puis sur le Golan.

Pour rappel, les fermes de Chébaa ont été occupées par israël en même temps que le plateau du Golan en 1967.

Selon l’état hébreu, elles font parties de ce plateau annexé en 1981 par Israël et dont la souveraineté israélienne a été reconnue par le Président Américain Donald Trump.

À l’issue du retrait israélien de mai 2000, les Nations Unis ont considéré ce territoire comme faisant partie de la Syrie, alors que les habitants de la région possèdent des biens depuis l’époque ottomane de ce territoire enregistrés auprès du cadastre de Saïda, au Sud Liban.

Outre les fermes de Chébaa, Beyrouth accuse Israël de toujours occuper une partie de son territoire, dont les fameuses collines de Kfarshouba, la partie libanaise du village de Ghajar. Il existe également une revendication israélienne sur une partie de la zone économique maritime libanaise.

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