Le député Mohammed Hajjar. Crédit Photo: Parlement Libanais
Le député Mohammed Hajjar. Crédit Photo: Parlement Libanais

La commission parlementaire mixte en charge de la gestion de l’eau au Liban ont indiqué, en présence du ministre de l’énergie et des ressources hydrauliques Raymond Ghajar et des représentants des parties prenantes, avoir conclu leurs travaux en vue d’amener le cadre légal actuel et ainsi permettre le développement d’un nouveau système de gestion du secteur de l’eau au Liban, une des conditions premières à l’aide économique internationale.

Le président de la commission député Mohammad Al-Hajjar a souligné que la précédente loi, pourtant adoptée en 2018, comportait de nombreuses lacunes. Ainsi 16 sessions ont été nécessaires pour les corriger.

Il s’agissait notamment de protéger les eaux des nappes phréatiques alors que 4 types de puits seront ainsi pris en compte. Il s’agit aussi de créer “des associations locales d’utilisateurs de l’irrigation” qui devront coordonner leurs actions et aider les institutions publiques à déterminer les allocations du précieux liquide et ainsi améliorer la gestion de l’eau.

Aussi, la contribution du secteur privé pourrait également être possible ainsi qu’avec des comités des différentes localités.

Concernant la pollution d’origine commerciale, industrielle ou agricole, 6 mois de délais supplémentaires leurs ont été accordés pour régulariser leurs situation. Aussi, les ministères et institutions compétentes auront “un pouvoir de contrôle judiciaire” pour mettre un terme contre ces infractions qui pourront désormais faire l’objet de procédures pénales.

Au final, une autorité nationale de l’eau présidée par le Premier ministre, des membres nommés par le ministre de l’Énergie comme vice-présidents et un certain nombre de ministres concernés comme celui des travaux publics, de l’environnement ou encore du tourisme, par le dossier sera créé.

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