S’exprimant à l’occasion de la commémoration de l’assassinat de Moustafa Badreddine, le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a abordé différents volets de l’actualité libanaise.

Le véritable objectif en Syrie était lié à un plan israélo-américain. Hassan Nasrallah faisait allusion à la guerre civile qui a débuté en 2011 et qui avait amené le mouvement chiite à intervenir.

“Nous savions que notre intervention en Syrie amènerait à de lourds sacrifices et que cela aura des répercussions sur le Liban”, avoue le secrétaire général du Hezbollah. “Cependant, nous devons réaliser que les menaces visant le Liban, la Palestine, la Syrie et la Résistance étaient encore plus importantes que ces sacrifices et ces pertes”, estime Hassan Nasrallah.

Le dirigeant du mouvement chiite poursuit estimant que la Syrie a triomphé dans cette guerre et qu’elle a survécu à la tentative de la diviser. Il dénonce par ailleurs l’intervention israélienne dans ce pays – depuis 2011 – et note que Tel Aviv, même si le gouvernement israélien reste toujours impliqué, a perdu la guerre.

Israël a peur et est inquiet, note Hassan Nasrallah.

Le secrétaire général du Hezbollah dément toute implication de forces iraniennes mais admet la présence de conseillers iraniens sur place qui coordonnent les actions des syriens, arabes et des volontaires musulmans.

Le retrait du Hezbollah et d’autres combattants de certaines régions en Syrie n’a rien à voir avec les frappes israéliennes, poursuit-il, conseillant aux ressortissants israéliens de ne pas écouter “les mensonges de leurs dirigeants” concernant la situation sur place.

Abordant la question de l’implication du FMI et la position du mouvement chiite qu’il estime être déjà connue, “nous ne souhaitons pas compliquer les choses pour le gouvernement libanais et le pays”, note-t-il

Personne ne peut démentir qu’il y ait des activités de contrebande enter la Syrie et le Liban, allusion à certains trafics de produits commerciaux entre les 2 pays, notant par ailleurs que la coopération entre les 2 pays et les forces armées est nécessaire pour les combattre.

Au sujet de la demande israélienne d’étendre le mandat de la FINUL, il s’agirait d’achever les objectifs de la guerre de juillet 2006, accuse Hassan Nasrallah.

Un commentaire?