Selon M. Berry, en suspendant d’un mois les réunions de la Chambre suite au recours à l’article 59, le chef de l’Etat “devrait” encore un mois de législature ordinaire en compensation car l’exécutif n’aurait pas le droit d’écrouter les sessions ordinaires.

Par contre le législatif aurait le droit de renouveler sa législature de plus de 4 ans sans même voter une loi électorale. Combien de sessions ordinaires cela fait-il ?

Selon le raisonnement du président de la Chambre le Parlement actuel devrait donc plus de 4 ans aux libanais. Qui compensera aux électeurs les deux prorogations successives et les deux ans de fermeture de l’Assemblée nationale ?

Camille Najm
Analyste, chercheur, consultant et journaliste politique basé entre Genève et Beyrouth. Auteur d’études, de rapports, d’articles de presse et pour revues spécialisées, d’éditoriaux, de chroniques. D.E.A en Science politique et relations internationales – Université de Genève. Domaines de spécialisation : Les rapports entre la culture, la religion, identité et la politique – Les minorités religieuses, culturelles, ethniques du monde arabe – Les relations islamo-chrétiennes – le christianisme dans le monde arabe – Laïcité, communautarisme et multiculturalisme – Le Vatican – Le système politique libanais, les institutions et la démocratie – De nombreuses problématiques liées au Moyen Orient (Liban, Syrie, conflit israélo-arabe).

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