Le pointage au sein des institutions d’un Etat signifie clairement un appel au renforcement des normes. L’exigence de la transparence dans la fonction publique et privée, la présence effective au poste, l’historique des avoirs et celui des comptes semblent confirmer la donne de la vérification au sein des institutions.

Elle est ce pré-requis indispensable pour que le Liban puisse récupérer une crédibilité internationale avec des dispositions politiques consensuelles strictement vouées au service des libanais.

Le gouvernement sollicite urgemment l’aide de la communauté internationale à de multiples niveaux alors que le sens du devoir ordinaire, appliqué sans détour demeure suspendu à des conditions subjectives. Chaque politicien va surtout prévaloir et défendre la verticalité de ses préjugés, de ses options et de sa cohérence. Cela ne sert pourtant pas à composer entre des mentors le dialogue politique intéressant et pro-actif avec ceux qui pensent autrement le présent et l’avenir du pays. L’auto-critique, un élément rarement présent à ce tableau systémique, aurait permis d’éviter la confusion suivante: Les convictions profondes ne sont pas la norme à suivre.
La rigidité et le cloisonnement sont omniprésents dans le système politique libanais. Il ne peut inspirer la confiance des malades et des individus abîmés par les conséquences néfastes de son parcours. D’ailleurs, nous n’avons pas du tout besoin de délais supplémentaires ni d’ententes circonstancielles. Elles durent si peu pour virer très vite vers des interprétations diffuses, des vues contradictoires, des justificatifs stériles  d’étapes figurées et des égos inconciliables malgré une courbe ascendante de la pauvreté.

Le Liban dans sa crise actuelle a strictement  besoin de professionnels dévoués non pas pour prévaloir des titres mais pour répondre également aux besoins criants de la nation de par toutes les régions. Les gens ont maintenant, bien que tard, besoin de ne plus anesthésier l’exercice de la citoyenneté. C’est bien ce qui leur reste pour défendre leur survie, pour composer des ententes collectives, pour veiller aux concordances municipales, pour s’assurer que les députés élus s’occupent de besoins immédiats d’abord et puis du bien-être démocratique élémentaire!   

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