Le subjectivisme paraît comme la part du rayonnement à la direction des grandes puissances. De hauts dirigeants gèrent ainsi le monde aux diapasons du charisme, du populisme et de l’arrogance. D’autre part, la population mondiale semble, à part une tristesse passagère, bien étrangère aux valeurs et à des populations massacrées.

Les gens se recroquevillent davantage par la course à la préservation des standards de vie et ce malgré des environnements de plus en plus pollués et toxiques avec des risques sécuritaires plus répandus. Le laxisme indifférencié de certains dirigeants lors des ventes d’armes va privilégier de riches clients. Parmi eux des promoteurs d’obscurantismes. Ils clament aujourd’hui la conversion aux modalités de la modération et de l’ouverture. Néanmoins, le “business as usual” persévère dans des engagements diplomatiques et géostratégiques pour prévaloir le processus  démocratique au Moyen Orient. La région demeure pourtant, malgré tant d’historiques bienveillances et de résolutions  internationales, déchirée par des injustices flagrantes et quotidiennes ainsi que par des massacres effroyables, ponctuellement dénoncés et au mieux vérifiés.

Au Liban, les élections parlementaires du 6 mai ont fait prévaloir la donne du changement possible. Celui-ci a été défendu verbalement, chacun à sa façon, par tous les candidats. Néanmoins, les chefs des diverses tendances partisanes, leurs multiples représentants, leurs poulains et les nouveaux députés indépendants, distants ou opposés aux politiques traditionelles ne peuvent composer une page de changement tangible sans une forme de partenariat entre les citoyens et les politiques.

” Les sièges parlementaires et ministériels ne sont pas vos propriétés mais celles du peuple”. Patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, L’OLJ.

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