De source anonyme, on indique que les anciens premiers ministres Saad Hariri, Tamam Salam, qui auraient déjà tous les deux écarté une possible candidature mais également Fouad Sanoria et le premier ministre actuel Najib Mikati ne se présenteront pas aux prochaines élections législatives prévues en mai prochain craignant un échec lors du scrutin en raison du mécontentement croissant de la population.

Cette absence des ténors sunnites au prochain scrutin amène à certaines questions concernant les conséquences à venir pour le Liban notamment sur le plan régional et international.

Certaines sources estiment que cette absence a été induite par le bras-de-fer actuel entre Arabie Saoudite et le Hezbollah. Si l’érosion de l’électorat des anciens ministres se confirme, les deux mouvements chiites continueront à bénéficier d’une base électorale importante en dépit des circonstances actuelles induites par la crise économique.

Par ailleurs, ces mêmes sources estiment que le prochain premier ministre qui devra prendre la suite à l’issue du scrutin sera placé face à des choix difficiles, notant que l’amélioration relative de la situation économique actuelle a été induite “par un effet aspirine” via l’injection de fonds de la Banque du Liban dans un but électoral, sans traitement pour l’heure durable.

Le gouvernement Najib Mikati, par exemple, devrait annoncer la hausse de la parité utilisée par les institutions officielles, ce qui pourrait amener à une augmentation rapide des prix dans divers secteurs dont les télécommunications, l’électricité publique ou encore certaines taxes, des mesures déjà considérées comme impopulaires mais qui ne seront probablement pas suffisantes.

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