Les autorités libanaises, par l’intermédiaire du ministre démissionnaire des affaires étrangères Charbel Wehbé, ont réitéré aux ambassadeur des cinq membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU, le refus de voir le mandat de la Finul être modifié.

Au rappel, les autorités israéliennes, soutenues par Washington, souhaiteraient voir le mandat de la FINUL stationnée depuis 1978 au sud du Liban, inclure la possibilité de perquisitionner des propriétés privées sans en avertir préalablement les autorités libanaises, ce que Beyrouth – tout comme le Hezbollah – refuse estimant qu’il y a la violation de sa souveraineté.

Tel-Aviv estime que le format actuel de la force internationale n’est pas suffisant pour empêcher à ce que le Hezbollah puisse renforcer ses positions au Sud Liban. Les autorités libanaises répliquent, indiquant que le survol quasi quotidien territoire libanais par des drones et des avions israéliens constitue également une violation de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l’ONU qui avait permis la conclusion d’un cessez-le-feu lors du conflit de juillet 2006.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Gutteres avait appelé en juin dernier au renforcement des capacités opérationnelles des casques bleus stationnés au Sud Liban avec notamment la mise en place de drones, de caméras thermiques ou encore d’engins de surveillance

Le vote qui devrait reconduire le mandat de la finale pour une année devrait intervenir ce vendredi 28 août.