Le Ministre des Finances Ali Hassan Khalil lors de la conférence de presse qui s'est tenue le mercredi 18 septembre. Crédit Photo: Dalati & Nohra
Le Ministre des Finances Ali Hassan Khalil lors de la conférence de presse qui s'est tenue le mercredi 18 septembre. Crédit Photo: Dalati & Nohra

Pour sa part, l’ancien ministre des finances Ali Hassan Khalil a décrit le mandat d’arrêt émis par le juge Tarek Bitar comme étant illégal, indiquant que celui-ci avait été préparé à l’avance. Il a ainsi accusé le magistrat d’être influencé par l’opinion publique et qu’il est incompétent pour le juger, allusion à l’immunité parlementaire dont le député jouit actuellement.

Ali Hassan Khalil indique également qu’une délégation étrangère aurait rencontré le juge après la publication de ce mandat d’arrêt, mettant en garde contre une escalade de la situation, “menaçant la stabilité du Liban”, estimant que certains intérêts rechercheraient à changer les équilibres locaux et régionaux.

Pour rappel, le juge Tarek Bitar a publié un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ancien ministre des finances et actuel député Ali Hassan Khalil, par ailleurs bras-droit du président de la chambre des députés Nabih Berri, après que celui-ci ait manqué son rendez-vous judiciaire ce lundi. Il est accusé, comme l’ancien ministre des transports, Ghazi Zoaiter, également proche du président de la chambre, mais également comme l’ancien ministre de l’intérieur, Nouhad Machnouk, proche de Saad Hariri et des transports, proche de Sleiman Franjieh, d’homicide volontaire et de négligence criminelle.

Ces propos interviennent alors que les ministres du mouvement Amal au sein du cabinet Mikati III, appuyés par ceux du Hezbollah, ont menacé de démissionner ce mardi, amenant à l’interruption de la session du gouvernement qui devrait reprendre ce mercredi.

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