Après les opérations visant le stockage illégal de carburants, le secteur des médicaments est désormais sur la sellette avec les visites du ministre sortant de la santé Hamad Hassan. Ainsi, plusieurs tonnes de médicaments entreposés mais absents du marché ont pu être découverts dans plusieurs régions libanaises.

Il s’agit notamment de médicaments destinés à soigner des maladies chroniques, des antibiotiques ou encore les nouveaux nés.

À Jadra au sud de Damour notamment, le ministre s’est déplacé avec une unité en charge de la lutte contre la criminalité financière et le blanchiment d’argent de la police judiciaire des Forces de sécurité intérieure pour y découvrir d’importants stocks à destination des personnes atteintes de diabète, ou souffrant de tensions artérielles et de différentes maladies cardiaques.

Selon l’enquête préliminaire, l’importateur aurait ainsi perçu près de 2 millions de dollars de la part de la Banque du Liban via des factures transmises au ministère de la santé et pourtant, ces médicaments n’étaient pas acheminés au marché local.

Selon le ministre, “le défaut est clair, que ce soit par la responsabilité directe et indirecte des envois de fonds, ou par la responsabilité directe des sociétés pharmaceutiques pour leur réticence à distribuer des médicaments au milieu de la pénurie”, indiquant qu’il y aura des enquêtes pour déterminer les responsabilités de chacun.

À Aaqbih, toujours au Sud du Liban, un autre entrepôt a également été perquisitionné et mis sous séquestre par le procureur financier du Sud du Liban.

Les médicaments qui s’y trouvaient seront mis à la vente dès demain via les pharmacies du ministère de la santé publique.

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