Le ministre sortant de l’industrie, Imad Hoballah, s’est déclaré favorable à l’arrêt des subventions en faveur des médicaments importants dont les alternatives sont produites au Liban.

Le ministre a ainsi tenu ses propos devant une délégation de fabricants de médicaments locaux

le moment est venu d’arrêter de subventionner tout médicament importé similaire à celui produit au Liban. Il est également temps de soutenir le secteur pharmaceutique libanaise de la même manière que les subventions accordées aux importations

Imad Hoballah

Il a également noté que certaines unités de fabrications sont sur le point de faire faillite en raison de retard dans le paiement arriérés par manque de fonds disponibles.

Imad Hoballah a ainsi révélé que l’industrie pharmaceutique locale produit 682 types de médicaments dont les importations de produits similaires coutent près de 400 millions de dollars environs. Les industriels disposent aussi des capacités à répondre à la totalité du marché actuel et ainsi réduire la facture que cela représenterait pour la Banque du Liban et les déposants. Le ministre a indiqué avoir pris rendez-vous avec le gouverneur de la Banque du Liban pour en discuter.

Cette information intervient alors que la Banque du Liban peine à trouver les financements nécessaires au programme de subvention à l’achat des produits de première nécessité parmi lesquels comptent les médicaments.

Certains médicaments essentiels manquent ainsi déjà sur le marché local et d’autres. L’incapacité de la Banque du Liban à payer les arriérés des importations de médicaments depuis plusieurs mois, une dette qui représenterait près de 600 millions de dollars déjà vis-à-vis des fabricants de médicaments. Manqueraient déjà déjà sur le marché, outre le paracétamol depuis un certain nombre de mois, des médicaments critiques dont ceux servant aux chimiothérapies ou encore certains traitements endocriniens.

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