Le président de la république, le général Michel Aoun, a réitéré sa volonté de ne pas signer la convocation du collège électoral pour les élections législatives du 27 mars prochain, campant ainsi sur sa position en faveur de la tenue d’un scrutin le 8 ou le 15 mai, citant d’une part les conditions climatiques possibles et d’autre part le fait de priver plusieurs milliers de personnes nées entre mars et mai de leurs droits électoraux.

Il a ainsi indiqué au journal Al Akhbar qu’aucune élection n’a eu lieu au Liban avant mai ou juin pour ces mêmes raisons et qu’il appuyait par conséquent le recours présenté par le Courant Patriotique Libre devant le conseil constitutionnel à ce propos. Pour rappel, le président du parlement Nabih Berri avait unilatéralement décidé d’un quorum à 57 voix alors que la constitution prévoie que le quorum n’est atteint qu’avec 65 voix lorsque la chambre avait décidé des dates du prochain scrutin des législatives.

Le chef de l’état appelle donc à respecter la constitution libanaise et au gouvernement de réévaluer les décisions possibles, écartant par ailleurs toute prolongation du mandat du Parlement, et révélant ses craintes de voir certains intérêts oeuvrer pour un vide présidentiel.

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