Face à une crise économique, les plages libanaises pourraient constituer un bon échappatoire pour la population. Cependant, il s’agit également de nager en toute sécurité. À ce sujet, le CNRS Liban a publié une nouvelle étude sur l’état de nos plages en 2020.
Parmi 31 sont été sélectionnés cette année dans le cadre de cette étude, 17 sites sont considérées comme propices à la natation, 8 sites sont fortement pollués alors que les baigneurs sont appelés à la prudence dans 6 zones.
Les 17 sites qui ont été identifiés sur la base d’une concentration bactérienne en deçà des normes internationales se situent au
- Au Nord du Liban à Miniyeh au niveau de la plage dite de Dreams Beach , Tripoli à côté du stade municipal, Heri au niveau de la plage dite “Blue Beach”,
- Au Nord de la Capitale au niveau de Batroun, à Jbeil au niveau de sa plage publique, à l’embouchure du fleuve de Nahr Ibrahim, la plage publique de Safra, et à Maameltein,
- Au sud de la Capitale, à Damour, à Jiye au niveau du complexe Pangea, à Rumailah au niveau de la plage appelée La Havane,
- À Beyrouth au niveau d’Ein Mreisseh entre le nouveau port de pêcheurs et l’Hôtel Riviera,
- Ainsi qu’au Sud du Liban au niveau l’embouchure de la rivière Al-Awali, de plage naturelle de Tyr, du port de Naqoura.
7 sites sont fortement pollués et ne conviennent pas aux activités de baignade. Il s’agit notamment:
- des plages du Akkar au niveau de la localité de Qalayaat, de Tripoli au niveau d’Al-Mina, en face de l’île Abd Al-Wahhab, de la plage d’Al-Masbah Al-Shaabi,
- de la plage Antélias au niveau de l’embouchure de la fleuve
- et à Beyrouth de la plage de Ramlet al-Bayda également.
Par ailleurs même si la plage de Salaata est considérée bactériologiquement apte à la baignade, les produits des usines adjacentes provoquent une importante pollution chimiques.
Les baigneurs sont appelés à la prudence au niveau de 6 plages, comme à la plage publique de Saïda, à ou encore à celle de Sarafand.
Lire le rapport (en arabe)
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