Le Hezbollah s’est mis en état d’alerte au Liban et en Syrie, alors que les forces israéliennes ont débuté des manoeuvres militaires à grande échelle au Liban, cela conformément aux instructions données, il y a quelques jours, par le secrétaire général du mouvement chiite Sayyed Hassan Nasrallah.

Ce dernier avait mis en garde Tel Aviv contre toute attaque des territoires libanais.

Pour rappel, ces manoeuvres interviennent alors que d’importantes manifestations ont actuellement lieu à Jérusalem, suite au risque de voir de nombreux palestiniens être expulsés de leurs maisons. Des heurts ont lieu depuis plusieurs jours devant l’esplanade de la Mosquée de la ville sainte.

Le conflit de juillet 2006 a débuté par l’enlèvement de 2 soldats israéliens, le 12 juillet de cette année là par le Hezbollah, qui souhaitait obtenir la libération d’un certain nombre de combattants libanais et palestiniens aux mains des forces israéliennes. 
Cet épisode fera plus de 1 200 morts, côté libanais, essentiellement des civils dont 30% d’enfants en raison des représailles disproportionnées israéliennes sur des zones civiles. 
Seuls 160 israéliens trouveront la mort, notamment des militaires. 
Le conflit s’est achevé avec l’adoption de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l’ONU qui est sensé garantir la souveraineté libanaise sur l’ensemble de son territoire. 
Cependant, l’aviation israélienne continue de violer l’espace aérien libanais, accusant le mouvement chiite du Hezbollah de continuer à s’armer. 
Par ailleurs, Israël poursuit l’occupation de certains territoires du Liban, dont les fermes de Chébaa, la partie nord du village de Ghajar, à l’origine situé dans le Golan Syrien ou encore les collines de Kfarchouba. Tel Aviv revendique également une partie de la zone économique exclusive libanaise où se trouveraient, selon certaines études, d’importantes ressources pétrolières et gazières.

Des négociations entre les 2 pays pour délimiter les zones maritimes territoriales ont pourtant débuté en octobre 2020 pour être ensuite suspendues après que Beyrouth ait élargi ses revendications à 1430 km2 supplémentaires.

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