Le Liban entre dans son 27ème jour de manifestations, avec un mouvement de grève générale qui concerne certains secteurs comme ceux des banques, des entreprises de télécommunication mobile ou les écoles et universités. La CGTL a, hier, abandonné son appel à la grève générale tard le soir.

Les écoles et les universités ont donc fermé leurs portes, tout comme les établissements bancaires, qui toutefois, indiquent avoir approvisionné les distributeurs de billets pour faire face à ce mouvement.

Les employés des compagnies Alfa et Touch ont également interrompu leurs travaux.

Durant la nuit de nombreuses routes ont fait l’objet de blocage, comme celle de Jal el Dib, réouverte depuis au trafic routier.

Dans la capitale, l’intersection de Saifi reste toujours bloquée à la circulation, indique le centre de gestion du trafic routier.

À Aley, la circulation sur la principale route est interrompue.

Au Nord Liban, les principales routes sont également coupées depuis 4 heures du matin, au niveau de la localité de Qaitaa et de la plaine d’Akkar. 
La route internationale principale reliant Minieh-Abda a été fermée au niveau du pont Nahr el-Bared à Mohammerah, à l’entrée sud du gouvernorat. 
Le rond-point d’Al-Abdeh et ses branches ainsi que la route maritime internationale entre Al-Abdeh-Aboudieh et Al-Arida et la route Al-Abdeh-Halba ont été fermés à la circulation. 
À Tripoli, les manifestants ont bloqué plusieurs routes aujourd’hui à Tripoli dont celle de l’autoroute internationale sur les routes Palma et Al-Bahsas, près des fours Zaarour, ainsi que les voies d’accès à la place Nour. 

Alors que l’essence commence à manquer dans de nombreuses régions, Akkar et Tyr depuis samedi ou encore le Metn et le Kesrouan depuis hier, les propriétaires de stations-service ont entamé un sit-in devant les portes des sociétés de distribution de carburant situées à Jiyyeh, Dura, Dbayeh, Amchit et Tripoli. Ils entendent protester contre le paiement des livraison de carburant en dollars et exigent plutôt l’utilisation de la monnaie locale. Ils ont également bloqué les routes au niveau de l’entrée nord de la capitale, à Dora.  

Egalement, plusieurs manifestants se sont rassemblés devant le palais de justice de Beyrouth, en signe de soutien à l’indépendance du pouvoir judiciaire et faire pression sur l’autorité politique pour qu’elle entame des consultations parlementaires”.

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