Liban/jour 82: Les banques toujours visées par les manifestations

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Alors que des établissements financiers ont choisi de fermer leurs portes dans la province du Akkar, au Nord du Liban suite à un incident dans lequel les forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogène à l’intérieur des locaux de la branche de la BLOM Bank à Hamra, ce 82ème jour a également marqué par de nombreuses manifestations contre les banques libanaises.

Il s’agit notamment du cas d’un rassemblement qui eu lieu devant la Banque du Liban, cet après-midi, dénonçant la corruption qui touche les administrations publiques libanaises. Les protestataires se sont ensuite dirigés vers l’association des banques du Liban (ABL), en passant par le Ministère des Finances.

Les manifestants appellent ainsi à l’ouverture d’enquêtes sur les détournements de fonds dont ils accusent de nombreux hommes politiques et au retour des sommes ainsi détournées.

Ils dénoncent également, les limitations de transferts et de retrait des capitaux instaurées par les banques libanaises et non par les autorités monétaires.

Une autre marche partait du Palais de Justice, place Adlieh, vers la Place Riad el Solh au Centre-Ville de Beyrouth.

Des routes ont également été bloquées dans la nuit, à Dora, à l’entrée nord de Beyrouth mais également à Zouk Mosbeh, et à Jal el Dib ou encore au niveau du Ring Fouad Chéhad à Beyrouth, faisant craindre un retour aux blocages des routes.

Site à l’arrestation d’un d’entre eux dans le Kesrouan, un groupe de personnes s’est réuni devant la caserne de la police militaire de Sarba, demandant la libération immédiate sa libération immédiate.

Aussi, les manifestations devant le domicile du Premier Ministre désigné Hassan Diab se poursuivent comme à chaque soir à Beyrouth, dans le quartier de Talet el Khayat. Les manifestants demandent à ce que ce dernier se retire de son poste.

Après Fouad Saniora et Ahmad Fatfat, c’était au tour du Vice Président de la Chambre Elie Ferzli de devoir se retirer d’un restaurant, le Swiss Butter, du quartier de Gemmayzeh où il dinait avec certains proches, sous les slogans hostiles des manifestants, “tous, cela veut dire tous”, dénoncent la corruption qui ravage la classe politique libanaise et le désignant sous le sobriquet de voleur.

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