Le président de la Chambre Nabih Berri s’est déclaré satisfait par le plan d’urgence approuvé par le gouvernement lundi, dans un article publié aujourd’hui dans le quotiden Al Joumhouria. Il a indiqué cependant qu’il a besoin d’être mis en parallèle avec des mesures immédiates de réformes qui auraient dû également accompagner la déclaration du cabinet ministériel. 

Nabih Berri a également souligné qu’il est temps de lancer la Commission Nationale pour l’Abolition du Sectarisme Politique, estimant que « ce pas est un besoin imminent afin d’aboutir à un état civil ; c’est la solution à toutes les souffrances des Libanais ». 

Ces déclarations interviennent suite au brouillon des réformes économiques annoncé hier par le Premier ministre Saad Hariri et approuvé par son gouvernement. Entre-temps, des centaines de milliers de Libanais bloquent les routes du pays du Nord au Sud pour la sixième journée consécutive, réclamant la chute du gouvernement et la dissolution de la Chambre des députés, accusant toute la classe politique libanaise de corruption. Le peuple endure depuis les années 1990, avec un Etat qui ne leur fournit même pas leurs droits les plus basiques notamment l’électricité, le droit aux services de santé et à l’éducation, la retraite, un plan pour le tri des déchets, etc. 

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