Toujours aucun gouvernement à l’horizon au Liban, alors que, de source locale, on indique espérer une médiation française en vue de débloquer le dossier de la formation du prochain cabinet. Paris s’est également adressé à la nouvelle administration américaine afin qu’elle modère son positionnement politique vis-à-vis du Hezbollah.

Cette information intervient alors que le premier ministre désigné Saad Hariri devrait se rendre prochainement à Paris. Il s’agirait également de restaurer les liens entre le président de la république et le premier ministre désigné alors que le Courant Patriotique Libre s’en est vivement pris à ce dernier, l’accusant d’être passif et de refuser d’accomplir son devoir constitutionnel en formant un gouvernement en accord avec Baabda.

Pour sa part, le Président de la République Française Emmanuel Macron a eu un premier entretien avec le nouveau Président des Etats-Unis. Au menu des discussions, figuraient la Paix et la stabilité au Moyen Orient. Les discussions ont notamment porté sur le dossier du nucléaire iranien mais également sur la situation libanaise. Paris appellerait ainsi Washington à plus de réalisme concernant les circonstances libanaises, allusion à la crise économique que traverse actuellement le pays des cèdres et pour lesquels, la formation d’un nouveau cabinet s’avère comme étant une des conditions préalables à la sortie de crise.

La visite de Saad Hariri pourrait être interprétée comme une réitération de la volonté des autorités libanaises à respecter la fameuse feuille de route dont la mise en oeuvre était pourtant conditionnée à des délais largement expirés.

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