«Pour gagner une guerre, il s’agit de ne pas la faire et, si possible, d’en mener en réalité une autre, dissimulée et farouchement niée. L’art de la guerre est de mener dans le brouillard l’adversaire au point où, à la limite du déclenchement du conflit, il s’aperçoit que le combat est devenu inutile parce qu’il a déjà perdu. Le vrai stratège construit sa politique (car c’est de politique qu’il s’agit) par tous les moyens, en fonction du traité qu’il imposera à son adversaire, en lui laissant la «face sauve» et même en allant jusqu’à lui représenter qu’il y trouve son compte, recommandait Sun Tzu, le grand stratège chinois du IV siècle avant notre ère dans son célèbre livre «L’art de la guerre».

1- Une double décennie, calamiteuse pour l’Occident, prodigieuse pour la Chine.

Le retrait américain d’Afghanistan clôt une séquence calamiteuse de deux décennies pour les Occidentaux, éprouvante pour le budget américain; désastreuse pour le crédit moral des États Unis avec les pénitenciers de Guantanamo (Cuba) et les tortures d’Abou Ghraïb (Irak), la rendition, la sous-traitance de la torture à des pays tiers;

Une séquence meurtrière par la flambée des attentats terroristes qui ont frappé bon nombre de métropoles occidentales;

Une séquence liberticide, enfin, avec la multiplication des lois sécuritaires, tel le Patriot Act aux Etats-Unis ou le plan Vigipirate, en France.

Calamiteuse pour les occidentaux, mais prodigieuse pour la Chine qui a réussi le tour de force de supplanter le Royaume Uni et la France dans leur ancienne chasse-gardée, l’Afrique, en moins d’une décennie, finançant son expansion économique sur le continent noir par les intérêts versés par le budget américain pour les bons de trésor détenus par la Chine.

Premier créancier des États-Unis, la Chine détient en effet des bons de trésor américain d’une valeur de 2 trillions de dollars (deux mille milliards de dollars) et perçoit des intérêts d’un montant de 50 milliards de dollars par an, majoritairement réinvestis dans des projets d’infrastrucure en Afrique… Contrairement à la France où «les djembés et les malettes» servent en priorité à assurer le train de vie de la classe politico-médiatique.

2 – Le dialogue surréaliste entre Jimmy Carter (démocrate) et Donald Trump (conservateur)

La crainte d’un déclassement des États-Unis au profit de la Chine est si vive dans les cercles dirigeants américains que Donald Trump a sollicité l’avis de son lointain prédécesseur démocrate Jimmy Carter sur cette question lancinante.

Ce dialogue surréaliste Carter-Trump s’est déroulé fin 2019, soit près d’un an avant l’expiration du mandat du président néo conservateur et l’apparition de la pandémie du COVID, dont la gestion hasardeuse par Donald Trump a été fatale à sa mandature.

Le locataire de la Maison-Blanche avait invité son prédécesseur démocrate à lui parler des relations entre la Chine et les États Unis. Jimmy Carter a rapporté publiquement la teneur de cet entretien lors d’une assemblée baptiste en Géorgie, dont la presse américaine en a rendu compte. Une véritable pépite. Jugez en:

Jimmy Carter:

«Vous craignez que la Chine nous passe devant, et je suis d’accord avec vous. Mais savez-vous pourquoi la Chine est en train de nous dépasser? J’ai normalisé les relations diplomatiques avec Pékin en 1979.

«Depuis cette date, savez-vous combien de fois la Chine a été en guerre avec qui que ce soit? Pas une seule fois. Et nous, nous sommes constamment restés en guerre. Les États-Unis sont la nation la plus belliqueuse de l’histoire du monde, parce qu’ils désirent imposer des valeurs américaines aux autres pays. La Chine, elle, investit ses ressources dans des projets tels que les chemins de fer à grande vitesse au lieu de les consacrer aux dépenses militaires. Combien de kilomètres de chemin de fer à grande vitesse avons-nous dans ce pays? Nous avons gaspillé 3 000 milliards de dollars en dépenses militaires. La Chine n’a pas gaspillé un centime pour la guerre, et c’est pourquoi elle est en avance sur nous dans presque tous les domaines.

…..«Et si nous avions pris 3 000 milliards pour les mettre dans les infrastructures américaines, nous aurions un chemin de fer à grande vitesse. Nous aurions des ponts qui ne s’effondrent pas. Nous aurions des routes qui sont entretenues correctement. Notre système éducatif serait aussi bon que celui de la Corée du Sud ou de Hong Kong.»

Et Jimmy Carter d’enfoncer le clou, assénant à Donald Trump les chiffres suivants: 3.000 milliards de dollars pour l’Afghanistan et l’Irak, 70 milliards pour la Syrie. Les Américains et les forces gouvernementales ont tué davantage de civils afghans que les Talibans

Et de conclure, prophétique: «Aurions-nous atteint ce moment crucial où l’hyperpuissance en déclin se met à douter d’elle-même?

Qu’un tel bon sens n’ait jamais effleuré l’esprit d’un dirigeant américain en dit long sur la nature du pouvoir dans ce pays. Il est sans doute difficile, pour un État qui représente 45% des dépenses militaires mondiales et dispose de 725 bases militaires à l’étranger, où les industries de l’armement contrôlent l’État profond et dont la politique étrangère a fait 20 millions de morts depuis 1945, d’interroger son rapport pathologique avec la violence armée.

«La guerre au Vietnam, disait déjà Martin Luther King, est le symptôme d’une maladie de l’esprit américain dont les piliers sont le racisme, le matérialisme et le militarisme».

3 – Le basculement américain vers l’Asie pacifique : Le rapport «Energy Futures in Asia»

L’idée est ancienne, consignée dans un rapport interne du Département d’État titré «Energy Futures in Asia», publié début 2005. La doctrine du basculement américain vers la zone Asie Pacifique recommandait déja de se dégager progressivement du Moyen Orient pour se tourner résolument vers l’Océan pacifique afin de faire face au défi représenté par le géant chinois.

«Usine du monde», la Chine importe aujourd’hui environ 30% de son pétrole. Selon les estimations de l’Agence pour l’énergie, elle importera 85% de son pétrole en 2025. L’équation énergétique chinoise place la Chine en situation «d’état d’urgence» d’approvisionnement énergétique qui explique son offensive à triple nouveau.

La recherche de bases-relais et de fournisseurs s’est accompagnée, parallèlement, de la modernisation significative de sa marine afin de contrôler les routes maritimes assurant son approvisionnement (sécuriser la route maritime vitale reliant les champs pétrolifères du Golfe persique à Shanghai en passant par le détroit d’Ormuz, le détroit de Malacca et le détroit de Formose, zone caractérisée par une forte présence des marines américaines et britanniques). Une stratégie a pour nom de code la stratégie des colliers de perle.

Le surpeuplement prévisible de la terre, dont la population va pratiquement doubler en un siècle passant de six milliards d’humains, en l’an 2000, à onze milliards en l’an 2100 c’est-à-dire davantage qu’au cours de toute l’histoire de l’humanité, va faire de la quête de nouveaux espaces, un nouvel enjeu de la compétition mondial, l’enjeu de survie de l’espèce humaine.

La conquête de l’espace en est une illustration spectaculaire. La mer est plus familière à l’Homme que l’espace, plus intimement liée à l’histoire de l’humanité.

La conquête des espaces maritimes, moins spectaculaire, n’en est pas moins méthodique. Omniprésents à la surface du globe, les Océans représentent 71 pour cent de la surface de la planète, avec une mention spéciale pour le Pacifique qui occupe, à lui seul, 50 pour cent de la superficie océanique mondiale.

Si, depuis la haute antiquité, la mer a constitué un espace de jonction et de rapprochement entre les peuples, elle a aussi servi de théâtre à de retentissants combats navals (Trafalgar, Sawari), surtout appréciée par les stratèges en tant que lieu idéal de projection des forces à distance.

Le développement de prospection pétrolière off-shore, du câblage sous-marin et de la surexploitation de la pêche ont fait des océans un gigantesque gisement de ressources naturelles et animales.

Cinquante pour cent de la population mondiale vit sur une mince bande côtière de 50 km le long des rivages et 75 pour cent du commerce mondial en poids, et 66 pour cent en valeur est assuré par le transit maritime, près de dix milliards de tonnes par an.

L’exploitation des ressources maritimes à, elle, quadruplé en 40 ans, passant de 20 millions de tonnes en 1950 à 80 millions de tonnes en 1990. La FAO estime, quant à elle, à quarante millions le nombre de personnes dans le monde vivant de l’économie du poisson, la filière pêche remployant, à elle seule, douze millions de personnes réparties entre pêcheurs, techniciens, artisans et commerçants.

La militarisation des voies maritimes figure d’ailleurs parmi les objectifs de Washington dans cette zone de non droit absolu qui relie la Méditerranée à l’Asie du Sud-est et à l’Extrême-Orient par le canal de Suez, la mer Rouge et le golfe d’Aden. Dans ce périmètre hautement stratégique, les Etats Unis ont procédé au plus important déploiement militaire hors du territoire national, en temps de paix.

4 – La rivalité États-Unis /Chine en chiffres: La primauté du dollar en jeu

Au classement mondial des détenteurs d’Or (chiffre 2019), le positionnement est le suivant:

  1. Les États Unis: 8.133 tonnes
  2. Allemagne: 3.369 tonnes
  3. FMI (Fonds Monétaire International): 2.814 tonnes
  4. Chine: 1.885 en 7eme position.

– Au niveau des demandes d’enregistrement de brevets industriels auprès de WIPO (classement 2019): La Chine prend l’avantage sur ce point essentiel avec 59.000 demandes, contre 57,800 demandes pour les États Unis.

La primauté du dollars en jeu.

La Monnaie électronique RBM et la Bourse de Shanghai pour la paiement en yuan des transactions pétrolières.

Dans un contexte de crise systémique d’endettement des économies occidentales, de la montée en puissance de la Chine au rang de puissance planétaire, de l’instauration du yuan comme monnaie de règlements des transactions pétrolières via la bourse de Shanghai, l’entrée en fonction d’une monnaie électronique, -le RMB (paiement par téléphone portable)-, un instrument de paiement destiné à contourner les sanstions américaines, en superposition au développement d’une économie de troc entre la Russie et ses voisins du Moyen Orient (Iran, Turquie, Syrie, Liban), la primauté du dollars comme monnaie de référence des transactions internationales pourrait être, à terme, remise en cause, d’autant plus vivement que la gestion de la pandémie du coronavirus par les États Unis a révélé les failles du dispositif de la première puissance planétaire.

Pour son premier exercice, en 2019, le RMB digital a enregistré des transactions de 41,5 trillions de dollars, soit 41,4 mille milliards de dollars.

Sur le plan des dettes américaines

A- La dette totale des entreprises aux États-Unis (dette des sociétés non financières des grandes entreprises, dette des petites et moyennes entreprises, entreprises familiales et autres dettes commerciales) était de 15,5 billions de dollars, soit 72% du PIB américain.

B- La dette totale des consommateurs américains (cartes de crédit, prêts automobiles, prêts étudiants, hypothèques immobilières et autres dettes des ménages) était de 13,95 billions de dollars ou 65,2% du PIB.

C- La dette totale du gouvernement américain (dette non remboursée du gouvernement fédéral) était de 22,7 billions de dollars ou 106,1% du PIB.

En somme, le niveau d’endettement total des États-Unis, excluant le secteur financier, égalait l’an dernier environ 52,000 milliards de dollars, soit 243% du PIB pour une économie qui produit environ 22,000 milliards de dollars par an de biens et de services. C’est comme si un cavalier pesant 250 kilos chevauchait un poney comme plaisantait le professeur Rodrigue Tremblay.

Cf à ce propos: https://les7duquebec.net/archives/255030

Avec un déficit budgétaire fortement en hausse à hauteur de 3700 milliards de dollars en 2020-21, et un autre déficit d’environ 2000 milliards de dollars en 2021-22, la dette totale du gouvernement américain, à lui seul, pourrait facilement grimper à 27700 milliards de dollars.

Hormis une menace inflationniste imminente, les gouvernements peuvent faire appel à la banque centrale pour que cette dernière fasse gonfler la masse de monnaie fiduciaire en monétisant les dettes gouvernementales, ce qui ne pourra que miner encore davantage la confiance envers le dollar dépité, devise de moins en moins appréciée des boursicoteurs internationaux.

Vers la constitution d’un bloc eurasien et l’émergence d’un monde post occidental

La concurrence est donc rude.

L’essor de la coopération entre la Chine et la Russie, au delà le groupe de Shanghaï, constitue le cauchemar stratégique contre lequel les grands spécialistes anglo-américains de la géopolitique mettent en garde depuis des années: un bloc eurasien hors de la zone d’influence américaine. Lors du premier sommet de l’Otan tenu sous la mandature de Joe Biden, en juin 2021, la Chine a été désignée comme «menace systémique».

La fin de l’unilatéralisme occidental dans la gestion des affaires du Monde

Dans un mouvement sans doute irréversible, la guerre de Syrie a signé dans l’ordre symbolique la fin de l’unilatéralisme occidental dans la gestion des afffaires du Monde, en même temps que la fin de six siècles d’hégémonie occidentale sur la planète.

Au delà de l’affrontement Russie versus Otan en Syrie, «la Chine et les États-Unis sont engagés, à long terme, sur une trajectoire de collision. Les précédents historiques montrent qu’une puissance ascendante et une puissante déclinante sont vouées le plus souvent à l’affrontement» (Dominique de Villepin dixit).

Face au mastodonte chinois, à défaut de maintenir leur primauté, les États Unis ambitionnent d’établir une parité avec la Chine, en faisant jeu égal pour un nouveau partage du monde en zone d’influence, sur le modèle de Yalta de l’après 2me Guerre Mondiale, en se dotant auparavant de nouveaux attributs de puissance à la veille de la 4eme révolution industrielle, dans le domaine scientifique et médical notamment.

L’objectif serait de demeurer le pays le plus riche et le plus puissant, autrement dit de demeurer en tête du peloton, même s’il doit y être bousculé et talonné de très près par ses suivants.

Pour ce faire, les États Unis vont veiller à prévenir toute accentuation de l’écart technologique entre les deux pays en affectant à la recherche 2 pour cent du PIB, le niveau de 1960, et d’affecter de lourds investissements dans le domaine des infrastructures, les voies de communication et les modes de transport, générateurs d’emploi.

Plus de 22 millions d’emplois avaient été détruits en mars et avril 2020, sous l’effet des premières mesures de confinement, dont quelque 8 millions qui n’ont toujours pas été recréés.

Le Congrès américain a approuvé un gigantesque plan de relance de l’économie américaine d’un montant de 1 900 milliards de dollars. Ce plan devrait permettre de doubler la croissance du PIB, prévoyant une multitude d’aide aux familles, aux chômeurs, aux entreprises. En comparaison, le plan de relance européen s’élève à 750 milliards d’euros.

Le plan Biden, dans cette perspective, apparaît comme un lointain remake du New Deal de Franklin D. Roosvelt qui relança l’économie américaine après la grande dépression économique de 1929. Au prix de graves entorses aux règles de l’ultra libéralisme qui régit le capitalisme américain, particulièrement sa face hideuse, le «capitalisme de désastre», pour reprendre l’expression de Naomi Klein, figure de proue de l’Alter mondialisme, mis en œuvre sous la mandature de Ronald Reagan (1980-1988) et Donald Trump (2017-2021), les deux présidents néo conservateurs.

L’émergence de la Chine au rang de puissance planétaire ont conduit- contraint?- les États Unis a opté pour le principe de réalité et se contenter d’une parité avec elle, alors que pointe la possibilité d’une faillite financière des pétromonarchies à l’horizon de l’an 2035, selon les prévisions du FMI et que la constitution d’un bloc eurasien hors de la zone d’influence américaine (Chine-Russie- Iran) se profile tel un cauchemar stratégique pour l’OTAN.

Un moindre mal alors que les Etats Unis, en phase de reflux, s’arc boutent sur leurs anciennes chasses gardées en Amérique du Sud et au Moyen Orient.

76 ans après la fin de la II me Guerre Mondiale, qui avait propulsé les États Unis d’Amérique au rang de 1 ère puissance planétaire de tous les temps, une «hyperpuissance» dans les six domaines qui conditionnent la puissance (militaire, économique, scientifique, culturel, diplomatique et politique), la «destinée manifeste de l’Amérique» cède la place à un «monde post occidental».

L’historien américain Paul Kennedy avait déjà tiré la sonnette d’alarme en évoquant le moment où l’ambition du Centre excède ses capacités en Périphérie, moment classique de la SUREXTENSION IMPERIALE.

Depuis 2001, Les États Unis et leurs alliés ont largué plus de 320.000 bombes à l’étranger, principalement contre l’Afghanistan, la Libye, la Syrie et l’Irak. En vain.

Ci joint le tableau récapitulatif des pays bombardés, sur ce lien : https://www.les-crises.fr/depuis-2001-les-etats-unis-et-leurs-allies-ont-largue-plus-de-326-000-bombes-et-missiles-dans-d-autres-pays/

Telle pourrait la signification profonde du retrait des États Unis d’Afghanistan.

Pour sa pérennité, l’Amérique impériale s’inflige des blessures d’amour propre, une meurtrissure à son péché d’orgueil, consentant de devenir le «primus inter pares», le premier parmi ses pairs, et non plus le grand manitou, plus exactement le «Grand Timonier de l’Univers», titre dévolu ad vitam à Mao Zedong, l’artisan de la «Longue Marche» de la renaissance de la Chine contemporaine et sa propulsion au premier rang mondial….La revanche des peuples colonisés au terme d’une longue nuit de sujétion.

Tel est du moins ainsi que sera perçu, sur la plan symbolique, le bouleversement intervenu au sein la hiérarchie des puissances auprès d’une large fraction de la population du quart monde.

Six siècles après Vasco de Gama, parvenu en Chine grâce au concours de son guide, le navigateur arabe Ahmad Ibn Majid, six siècles après le débarquement de Marco Polo, qui força la Chine à adopter les normes occidentales, l’Empire du Milieu se vit et se veut désormais comme le Centre du Monde.  Ses descendants, en moins de deux décennies, ont lavé l’humiliation nationale délogeant les anciennes puissances coloniales de leur marché captif de l’Afrique, faisant de la Chine la 1ère puissance économique en devenir. La façon chinoise de rendre la monnaie de leur pièce à leurs rivaux occidentaux.

Aux extrémités du Mare Nostrum, une ligne médiane va d’Alger au port grec du Pirée, la place forte chinoise pour le commerce européen. Une ligne perçue par l’ensemble de la planète comme la nouvelle ligne de démarcation des nouveaux rapports de forces mondiaux. Une ligne tracée à l’encre de Chine. Une encre indélébile. A quelques encablures du Colosse de Rhodes.

Hic Rhodus Hic Salta: Le passage du Rubicon se fera aussi par la Méditerranée occidentale, l’Afrique du Nord, le Maghreb, le ponant du Monde arabe, l’ancienne Ifriqiya de l’époque romaine.

Pour conclure en douceur cette fresque, la douceur de la Chine ancienne à méditer

L’hymne à la gloire du parti communiste chinois à l’occasion de l’anniversaire du premier centenaire de sa création

Pour enrichir votre réflexion, la lecture d’un ouvrage fondamental :

OSWALD SPENGLER – LE DÉCLIN DE L’OCCIDENT

ESQUISSE D’UNE MORPHOLOGIE DE L’HISTOIRE UNIVERSELLE

FORME ET RÉALITÉ Traduit de /’allemand par M Taurout GALLIMARD NRF

Pour aller plus loin sur ce thème, cf les liens suivants :

ReneNaba
René Naba | Journaliste, Ecrivain Français d’origine libanaise, jouissant d’une double culture franco arabe, natif d’Afrique, juriste de formation et journaliste de profession ayant opéré pendant 40 ans au Moyen Orient, en Afrique du Nord et en Europe, l’auteur dont l’expérience internationale s’articule sur trois continents (Afrique Europe Asie) a été la première personne d’origine arabe à exercer, bien avant la diversité, des responsabilités journalistiques sur le Monde arabo-musulman au sein d’une grande entreprise de presse française de dimension mondiale.

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