Le Palais Présidentiel de Baabda. Source Photo: Facebook
Le Palais Présidentiel de Baabda. Source Photo: Facebook

Les représentants de 5 nations dont les Etats-Unis, la France, l’Egypte, le Qatar et l’Arabie saoudite ont indiqué qu’une réévaluation de l’ensemble des relations les liant au Liban pourrait avoir lieu en cas d’échec de l’élection d’un nouveau président de la république et la mise en oeuvre des réformes jugées nécessaires face à la crise économique.

“Si les députés n’exercent pas leurs fonctions, les pays étrangers ne seront pas plus enthousiastes que les responsables libanais eux-mêmes », a indiqué indiqué le bureau du Premier ministre Najib Mikati à une délégation de ces pays, comprenant l’Ambassadrice au Liban Dorothy Shea, l’ambassadrice de France au Liban Anne Grillo, l’ambassadeur égyptien Yasser Elwy, l’ambassadeur qatari au Liban Ibrahim Abdul Aziz al-Sahlawi et le conseiller de l’ambassade saoudienne Fares al-Amoudi.

Si aucune déclaration officielle de la part de ces 5 états a été publiée, il s’agissait de faire pression sur le pays des cèdres.

Cette déclaration intervient alors que des représentants de ces 5 pays s’étaient déjà réunis à Paris la semaine dernière. Aucun nom n’aurait été ainsi mis en avant par les participants, même si le commandant de l’Armée Libanaise parait être donné comme favori. Par ailleurs, l’Arabie saoudite s’opposerait à la reconduction du premier ministre actuel Najib Mikati à la tête du gouvernement tout comme à l’élection de Sleiman Franjieh comme chef de l’état. Le royaume saoudien aurait même plaidé pour l’établissement de sanctions visant les partis accusés d’entrave au processus électoral. Cependant, cette proposition aurait été rejetée.

Cette information intervient alors qu’aucune nouvelle session électorale n’est pour l’heure prévue faute de consensus sur l’identité d’un nouveau locataire du Palais de Baabda. Les 11 précédentes sessions se sont toutes soldées par un échec alors que le Liban est sans président depuis le 1er novembre suite à l’expiration du mandat du Président Michel Aoun.

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