Alors que la date du 1er septembre s’approche, des efforts seraient toujours en cours pour former le prochain cabinet gouvernemental.

Ainsi, le président du parlement Nabih Berri aurait reçu à la demande du président de la république, le général Michel Aoun, le dirigeant du courant patriotique libre, Gébran Bassil, dans son palais d’Ein Tineh, indique le quotidien saoudien Asharq el Awsat.

Pour l’heure également, l’ancien premier ministre Saad Hariri serait toujours donné favori pour diriger le prochain cabinet. Il serait notamment soutenu par Nabih Berri lui-même et Walid Joumblatt sur le plan local et bénéficierait également de l’appui des États-Unis, de la France et de l’Arabie Saoudite. Saad Hariri aurait certainement mis un veto quant à la présence de Gébran Bassil dans son prochain cabinet, compliquant donc les négociations en cours.

L’initiative du président de la chambre répondrait à une demande française de pouvoir mener des réformes dans le secteur de l’énergie, et notamment la production d’électricité publique, de télécommunications, du système judiciaire mais surtout de mener un audit du secteur financier et plus particulièrement de la Banque du Liban, une des conditions actuelles du Fonds Monétaire International (FMI) qui souhaite confirmer le chiffrage des pertes de ce secteur.