Le président du Syndicat des boulangeries arabes de Beyrouth et du Mont-Liban, Ali Ibrahim, a estimé que la farine disponible actuellement sur les marchés ne produit pas un pain arabe de bonne qualité.

Il a ainsi appelé le Ministère de l’économie à mettre en place un système de surveillance et de contrôle des minoteries fournissant cette farine afin de s’assurer qu’elle soit conforme aux spécifications requises.

Cette information intervient alors que le Liban dépend à 80% des importations de farine de Russie et d’Ukraine qui ont été interrompues en raison de l’épidémie de coronavirus COVID19. On ignore pour l’heure l’état des réserves de farine déjà présents sur place alors que la crise économique les avait déjà sérieusement ponctionnés, les mois précédents.

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