L'arrivée au Palais Présidentiel de Baabda du Général Aoun et le passage en revue de la Garde Présidentielle. Crédit Photo: Dalati & Nohra

La présidence de la république a répondu par un communiqué en réponse aux informations véhiculés par certains médias, accusant Baabda de refuser de signer certains décrets.

Le Palais de Baabda indique ainsi que chaque fin d’année, il revient au conseil des ministres de prolonger le contrat des contractuels oeuvrant au sein de la fonction publique.

Du fait de la paralysie actuelle du gouvernement, ces procédures n’ont pas pu être effectuées cette fin d’année 2021.

Par ailleurs, le président de la république a appelé à la réunion du conseil des ministres en raison de l’urgence de la situation, ce à quoi le premier ministre n’aurait pas répondu pour l’heure tout en demandant à la présidence de la république de signer des décrets exceptionnels portant sur l’augmentation de la valeur des indemnités des transports au secteur public et privé, le fait d’accorder une aide sociale aux fonctionnaires pour les moins d’octobre, novembre et décembre, et au ministère de la santé pour couvrir certains frais.

Cependant, la présidence de la république estime qu’il ne peut y procéder, le gouvernement n’étant pas démissionnaire et que seule une réunion du conseil des ministres est apte à mettre en ouvre ces décisions.

Ainsi, les personnes responsables de la paralysie actuelle du gouvernement devraient être tenus responsables, note la présidence de la république.

Pour rappel, aucune réunion du conseil des ministres n’a pu avoir lieu depuis début novembre 2021, suite au boycott décidé par les ministres du mouvement Amal et du Hezbollah après que le magistrat en charge de l’enquête portant sur le port de Beyrouth ait décidé de mettre en examen plusieurs anciens ministres proches du président de la chambre Nabih Berri et fait publié un mandat d’arrêt à l’encontre de son bras-droit, l’ancien ministre des finances, Ali Hassan Khalil. Les 2 partis exigent d’obtenir le dessaisissement du juge pour revenir à la table du conseil des ministres.

Un commentaire?