Dans un palais présidentiel dont les drapeaux ont été mis en berne en raison du deuil national du 4 août suite à l’explosion du Port de Beyrouth, l’année dernière, le président de la république, le général Michel Aoun, a réitéré son engagement à ce que la Justice soit faite dans le cadre de ce dossier, rappelant qu’il est lui-même prêt à donner son témoignage aux juges en charge de l’enquête.

En présence de la ministre sortante de La Défense, Zeina Akkar, Le chef de l’état a décrit la crise économique, sociale et même humanitaire aujourd’hui que traverse le Liban lors de cette conférence d’aide organisée par la France et avec le soutien de l’ONU.

L’allocution du Président de la République a également abordé les répercussions humanitaires, sociales, économiques, et également sur les secteurs sanitaires et éducatifs des crises que traverse le Pays des Cèdres avec un taux “sans précédent” de pauvreté, l’épidémie du covid, le manque de médicaments etc… ou encore le fardeau que représente la présence de plus d’un million de réfugiés syriens au Liban. Le chef de l’état a dénoncé le blocus que soutiendrait actuellement le pays des cèdres, allusion au refus de la communauté internationale à accorder toute aide avant la mise en place d’un nouveau gouvernement et des réformes jugées nécessaires.

Le Liban a besoin de l’aide internationale, une aide humanitaire pour sa population et la poursuite des services essentiels notamment de santé ou dans les domaines de l’électricité et de la distribution de l’eau. Cette aide doit aussi concerner l’armée libanaise devrait comme une soupape de sécurité et le redémarrage de l’économie libanaise.

Le général Aoun a estimé la formation prochaine d’un nouveau gouvernement capable de mettre en place les réformes et préparer les élections législatives avant de confirmer que les 860 millions de dollars du FMI accordé au titre de droits spéciaux de titrage seront utilisés de “manière attentive et de la meilleure manière”. Un audit juricomptable des comptes publics est également jugé nécessaire par le chef de l’état dont celui des comptes de la Banque du Liban, note le Président de la République, qui conclu en remerciant les pays participant à la conférence.

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