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Le quotidien Al Diyar indique que l’économie libanaise devrait être lourdement impactée par la hausse des prix des matières premières, notamment alimentaires et énergétiques, dans le monde alors que le pays manque des devises étrangères en vue de financer ces achats et que le gouvernement reste paralysé par la crise politique.

Si en cas normal, le gouvernement devrait assurer le financement via des contrats à terme jusqu’à la conclusion d’un accords avec le FMI, la paralysie actuelle du conseil des ministres pourrait impliquer une forte hausse des prix des produits de première nécessité, impactant directement la population et les services publiques.

Ainsi, un accord avec le Fonds Monétaire International est ainsi rendu nécessaire pour obtenir environ 6 milliards de dollars d’aide juste pour couvrir les frais liés aux dépenses publiques et les besoins économiques essentiels au premier semestre de la nouvelle année. Cependant, cet accord – alors que le premier ministre Najib Mikati reste optimiste quant à la conclusion prochaine des pourparlers, dès février – reste lié à une approbation du conseil des ministres, chose pour l’heure impossible, ce qui pourrait amener à une récession supplémentaire de 4% et une inflation annuelle de 30% en 2022.

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