Le chef de l'état, le président de la république, le général Michel Aoun, à l'occasion du centenaire du Grand Liban

Le Président de la République Libanaise, le général Michel Aoun, a félicité son désormais homologue américain Joe Biden, tout juste élu.

Le chef de l’état a également exprimé l’espoir que de voir se matérialiser l’équilibre des relations libanaises-américaines dans l’intérêt des peuples libanais et américains.

L’ancien vice-président de Barak Obama, Joe Biden, désormais Président des Etats-Unis a reçu la majorité des voix à l’issue du dépouillement des bulletins de vote, dépassant le seuil fatidique des 270 grands électeurs. 

Des réactions mitigées au Liban généralement selon les allégeances politiques locales

Les résultats des élections américaines au Liban ont reçu un accueil mitigé. Si certains se réjouissent du départ de Donald Trump de la Présidence des Etats-Unis, rappelant que ce dernier a reconnu l’annexion d’un certain nombre de territoires palestiniens et du Golan Syrien par Israël ou encore reconnu Jérusalem comme étant la capitale de l’état hébreu, d’autres regrettent son départ en raison de son antagonisme à l’Iran et au Hezbollah, son administration ayant décidé de la mise en place de nouvelles sanctions à l’encontre de responsables du mouvement chiite ou de personnes en lien à plusieurs reprises.

Les implications de la victoire de Joe Biden au Moyen-Orient

Si Donald Trump s’était illustré dans son bras-de-fer avec l’Iran au bénéfice de l’Arabie Saoudite et d’Israël, il est attendu à ce que Joe Biden réactive les accords de Vienne avec Téhéran ou, du moins, en renégocie les termes, favorisant une détente d’un point de vue politique et diplomatique dans la région.

Au Yémen notamment, les Etats-Unis pourraient se désengager du conflit. ils fournissaient jusqu’à présent un appui logistique à la coalition conduite par le Royaume Saoudien, qui s’y est enlisé.

Par ailleurs, Donald Trump s’est montré proche des intérêts du prince héritier Mohammed Ben Salamane notamment dans le cadre de l’Affaire Jamal Khashoggi. Une attitude beaucoup moins complaisante vis-à-vis des dirigeants saoudien pourrait être mise en place. Les Etats-Unis pourraient en effet être moins dépendant du pétrole saoudien.

En effet, sur un plan économique, alors que Donald Trump favorisait la consommation pétrolière, le nouveau locataire de la Maison-Blanche devrait favoriser l’exploitation des énergies renouvelables notamment dans le secteur de l’automobile.

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